Ella &Dim - I just love you

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Je dois dire avoir une femme chez moi est perturbant mais une femme enceinte, je perds toute ma raison. Elle change d’avis toutes les cinq minutes, passe d’une émotion à l’autre et me rend fou. Mais ce regard. Ce sourire. Et je fonds comme un idiot. Je ris devant la bouffe que je suis censé prendre tout en sachant le risque qu’elle veuille autre chose ensuite. Mais je m’en fous. Elle porte mes deux monstres. Alors même si nos câlins sont devenus chastes, je ne regrette rien. J'arrive devant la porte, souffle un coup et rentre. Je boite toujours mais rien à voir avec la cheville. Non à présent c’est le genou que j’ai cogné lors d’un malaise. Malaise dont je n'ai pas parlé à Ella encore. Toute façon j'ai arrêté de bosser et j’ai ralenti la boisson et les conneries. Il est pas question que je laisse ma famille plus tôt. Je souris en arrivant. Ca me fait ça dès que je vois son ventre. Elle est belle. Elle est magnifique. Je grimpe sur le lit, grogne un coup et viens l’embrasser. - j’ai amené ça. Si ça te va pas je ferais livré, jsuis fatigué mon ange. - Je suis passé aux surnoms. Je suis carrément devenu niais. Tant pis, je jouerai au mal quand on sera en famille. Si je sais encore faire. - Comment tu te sens. Jte masse ton dos ? - Que je dis en me glissant derrière son corps posant mes mains sur son ventre. Je lui dépose des baisers dans le cou.

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Ella n'avait que six mois de fait et pourtant elle avait de plus en plus de mal à supporter tout ça. En fait, le majeur problème était qu'elle n'arrivait plus à se supporter elle-même. Affamée une minute, nauséeuse l'autre, son appétit était aussi changeant que son humeur. Si certaine journées se déroulaient merveilleusement bien, il y en avait d'autre comme celle là où elle avait l'impression qu'il n'y avait absolument rien d'autre à faire que d'endurer. Elle avait envie de manger des cornichons, là tout de suite, mais Dimitri ne semblait pas presser de lui rapporter et à la place il semblait plutôt prendre plaisir à lui rappeler à quel point sa vie sexuelle était merdique ! Il pouvait pas lâcher le téléphone et rentrer plus rapidement. Ruminant, elle faisait les cent pas dans la cuisine à la recherche de quelque chose à manger sans succès. Son dos lui faisait horriblement mal, mais ses les légères contractions qu'elle ressentit qui l'a firent se calmer et se diriger directement dans le lit où elle s'allongeait. Les mains posées contre son ventre, elle fermait les yeux attendant que la douleur disparaisse. Le médecin lui avait dit que ça arrivait parfois et que tant que ça n'empirait pas elle ne devait pas s'inquiéter, mais elle ne pouvait pas s'en empêcher surtout vu à quel point ça lui faisait mal. Confortablement allongée, les contractions se calment, mais ses yeux demeurent rempli de larmes. Parce qu'elle se sent horrible et que les difficultés physique qu'elle vit et qui complique les rapports avec son homme sont loin d'aider. Elle finit par les sécher, mais elle garde son humeur horrible, jusqu'à ce qu'il pousse la porte le sourire aux lèvres et un sac dans les bras. Il avait encore cette façon de la regarder comme si elle était la plus belle chose en ce monde et ça... ça la calmait rapidement.

« Merci... Tu me passes les pickles ? »

Parce qu'elle a beau lui mettre toutes les difficultés qu'elle vit sur le dos, il ne cesse d'être adorable et qu'il excelle dans l'art de la casser avant même qu'elle n'ait l'occasion de lui tomber dessus.

« C'est horrible aujourd’hui... je veux bien un massage oui. »

Ella ne pouvait s'empêcher de sourire alors qu'elle se calait contre lui, fermant les yeux en sentant son baiser dans son cou et ses mains contre ses épaules. Ça faisait déjà un bien fou. Ouvrant le couvercle, elle venait saisir un cornichon et le croquait tout en faisant attention de ne pas en mettre partout.

« Et toi ta journée ? »

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Jsuis fou d’elle. Mais parfois j’ai très envie de lui tordre le cou. Mais je sais aussi qu’elle apprécie ma patience. Qu’elle aime que je m'énerve pas chaque fois qu’elle te rend fou. Je sais qu’elle a parfois des contractions,que ça lui fait mal, moi j’ai pas deux monstres dans le bide alors je suis plus serein. Même si je sais, que les grosses gémellaire sont plus dangereuses. Et l’idée de la perdre me tuerait. Alors je lui facilite la vie, même si elle facilite pas la mienne. Elle veut les pickles. je souris et lui donne. Je m’installe à coté d’elle. de base je suis tenté de toucher son bide, mais je sais qu’elle a l’impression d'être un incubateur vivant alors c’est ses lèvres que je prends d’assaut avant qu’elle s'attaque à ses pickles. Elle a mal et je grimace, j’aime pas quand elle a mal, jamais. Je la vois manger ses cornichons et me demander ma journée, je ris. Elle est tellement belle, encore plus enceinte. - Tu devrais te reposer plus, sinon ce sera pire. Ma journée, ennuyeuse à mourir. Ma cheville me lance de nouveau, tu me la bande pendant que jte masse mon ange ? Enfin si tu peux. - Je l’encadre de mes jambes et commence à masser le bas de son dos, puis le milieu, pour arriver à ses épaules. J’en profite pour caresser doucement, déposer des bisous. Je lui file la bande que j’ai acheté et je continue, me perdant dans mes baisers. - Au fait mon ex a appelé. elle veut voir Lena. parait que Lena l’a contacté. Jte préviens si elle vient, retiens moi d’en faire du hachis. elle risque d’être imbuvable. T’en approche pas. - Parce que tu savais que la saloperie serait fichu de blesser ta femme, avec des mots ou pire. Tu la voulais très loin. Lena allait devoir discuter. - Dis, et si on parlait de prénoms mon ange. hmm. - Que tu dis quand elle touche ta cheville qui a bien gonflé. Faut dire que je me suis pas reposé du tout, à part le fait que je bosse pas. Ca te fait mal mais te plaindre c'est pas ton truc.

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« Je fais que ça me reposer bébé... Je deviens folle. Donne ta cheville, je m'en occupe. »

Elle savait qu'elle devrait le faire encore plus, mais elle se sentait en cage. C'est dans ces moments là qu'elle comprenait mieux pourquoi c'était aussi difficile pour lui quand elle était aussi chieuse et pénible par rapport à sa santé. Ça la faisait chier de ne rien faire, mais elle allait s'y appliquer encore plus. Pour eux. Tendant les mains dans sa direction, elle saisissait la bande et s'occupait ensuite avec délicatesse de la cheville de son homme. Ses doigts se faisaient les plus délicats possible par peur de lui faire mal. Sous l'effet de ses mains contre son dos, elle sent sa tête devenir de plus en plus lourde tant ça fait du bien et délicatement, elle la laisse légèrement tomber vers l'arrière. Ses baisers continuent et elle perds délicieusement la tête. Le désir grimpe doucement, même si elle sait qu'elle ne devrait pas, que ça ne fonctionnait pas. Heureusement pour elle, il venait la refroidir en un claquement de doigt.

« T'inquiète, j'ai pas l'intention de m'en approcher. Et elle a intérêt à rester loin de toi, sinon c'est moi qui en fait du hachis. »

Elle était absolument pas en état de tenir tête à cette folle et elle ne doutait pas un seul instant qu'entre elle et Dimitri c'était complètement mort, du moins de son point de vue à lui, mais elle détestait l'idée de l'avoir dans le décor. Son homme était à elle et à elle seule, Ella était jalouse et possessive et ça c'était pas un secret. Son air grognon disparait néanmoins aussi vite qu'il est apparu en entendant Dimitri parler de nom, se tournant vers lui, elle prenait une petite pause de l'opération bandage pour le regarder.

« J'ai pas d'idée précise encore, mais je tiens à ce que nous origines transparaissent. Irlandais, c'est réglé avec ton nom... Mais un prénom russe et un israélien ce serait parfait.. Tu en pense quoi ? »

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Tu te laisses faire, elle te bande ta cheville tout en te laissant la tripoter. Tu ronchonnes un peu, tu râles, parce que ça te fait un peu mal, mais t’avais qu’à te reposer. La réaction face à ton ex ne se fait pas attendre. Elle te fait presque rire quand tu la vois cracher presque. Elle parle de l'éventualité qu'elle veuille te voir toi. Tu t’étouffes presque. - Pas besoin, elle sait très bien quel accueil elle aura ! Jveux pas que tu t’énerves, c’est pas bon pour toi ou pour eux. - Ca te rendrait fou qu’ils subissent à cause de Maria. Si c’était pas illégal tu l’aurais enterré vivante celle là. Mais la carne ça vit longtemps ! Elle se calme de suite quand tu parles bébé et noms. Tu souris. Elle te propose de faire un mélange de nom. La famille bordélique. Ya de tous, pire que le marché ambulant. - Ecoute pourquoi pas, cette famille et déjà un gros bordel autant s’amuser un peu plus hein. Bon, pour un ptit mec ya Noam - Daniel - David - Yosef - Yonatan, pour les filles ya Noa - Maya - Tamar - Yael -Talia - Noya - Lian - Romi - Hava - Erin - Emmanuelle (emma). T’en as des préférés ? Oui...j’ai fait des recherches. Mais je pensais pas que tu voudrais aussi des prénoms russes en fait. Donc tu as… Andrei, yuri, Yvan, Serguei, aleksandr, Nikolai et pour les filles, Elena, Natalya, Anastasia, Karina, Tatiana, mais yen a d’autres hein ! Jpeux continuer… - Tu te marres, tu aimes ce jeu, trouver un prénom pour ces deux anges. Tu poses ta tête sur l’épaule de ta femme et embrasses la base de sa clavicule, tu passes ensuite tes doigt dessus. vous êtes pressé d’être “libéré’ pour enfin se toucher. Tu veux la sentir en toi, c’est comme un manque. Vous n’avez jamais été aussi longtemps sans rien faire. Vous avez toujours été actifs de ce côté là. - Jpeux essayer de..tu sais… Que tu aies au moins quelque chose toi ? - Oui tu parles de lui faire plaisir, on pourrait croire que tu n’en retiens rien, mais la sentir sous ton contrôle, et réactive à toi, te suffit amplement. t’aurais juste mal après hein… Toute façon elle avait peur que tu fasses une crise cardiaque si vous le faisiez, double obstacle.

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Ella lui faisait un légère grimace en l'entendant se moquer légèrement du côté bordélique de son idée tout en l'acceptant quand même. Elle avait tendance à adorer les prénoms israéliens pour les filles et à l'inverse russes pour les hommes. Ses yeux devenaient plus brillant en l'entendant lui réciter une liste presque interminables de nom lui prouvant à quel point il y avait déjà songé. Il proposait de continuer sans avoir le temps d'ajouter quoi que ce soit avant que ses lèvres ne viennent chercher les siennes pour un long et tendre baiser dont elle ne se séparait légèrement à contre coeur qu'après un long moment.

« Je t'aime hun'... Je sais que je te le dis pas si souvent, je suis nulle la dedans... Mais je t'aime. T'es le premier a avoir mon coeur, et il t'appartient complètement. »

Ella était pas habituée d'être amoureuse et bien souvent elle était maldroite avec ce concept. Heureusement qu'il était là pour compenser. Mais il y avait des moments magiques comme ça où elle arrivait à lui dire à quel point elle tenait à lui.

« Je t'avoue avoir un faible pour Romi et Nikolai...»

Ella fermait les yeux en sentant sa tête contre son épaule. La difficile journée qu'elle avait passé lui semblait loin en cet instant, comme si elle avait droit à un second souffle. Dimitri embrassait alors sa clavicule et elle se mordillait les lèvres. C'était une des choses les plus dure. Être aussi près de lui sans avoir le droit d'aller plus loin. S'il pouvait être moins sexy, ça aiderait surement, mais il la rendait folle. Elle soupirait légèrement devant sa proposition, la simple idée l'excitait déjà.

« J'adorerais essayer... Mais j'ai pas envie d'être la seule à prendre du plaisir. Et si on tentais de se faire du bien mutuellement sans perdre le contrôle ? »

Elle se sentait mal pour lui, ce petit problème lors de leurs ébats était difficile pour elle, bien plus qu'une simple frustration. Ella refusait de le laisser en reste. Elle était certes restreinte, mais il était aussi possible pour elle de lui faire un peu de bien. Elle lui laissait plus où moins le temps de réfléchir à sa proposition qu'elle se retournait légèrement plus, venant retrouver ses lèvres pendant que sa main se faufilait légèrement contre son torse.

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Elle te disait je t'aime bien plus facilement que toi. Toi t'étais pas si doué. Tu ne l'en aimais pas moins. Mais toi et les sentiments. T’es le type qu'on adore mais on est aps toujours sur de ce que tu ressens. Même si tu aimes et pas qu'un peu. Tu aimes pas à moitié même si ton cœur est pas mal occupé par ta famille. Tes gosses, ta femme, les autres après. Tu déposes un baiser sur sa joue. C'est ton je t'aime à toi. T'aimes ce que tu entends. Elle ignore à quel point elle t’est virale. Elle te propose deux noms. Tu n’es pas contre. Ça colle bien. - Ok pour ça. C'est joli. J'ai connu un niko je crois. C'est dingue qu'on se soit trouvé ya quelques années. La ou t’as fait partie des amis de mes gosses depuis un moment. Après jfais pas dans la gamine de 17 ans. Mais jme rappelle quand Léna parlait de toi. La vie est drôle parfois. - Tu penses de plus en plus que tu la connaissais depuis tellement d’année en fait. Tu l'a vu évoluer. Se transformer. Tu n’imagines pas ta vie un jour sans elle. Même si tu sais que tu partiras avant elle. Parfois ça te fout en l’air cette idée. Elle te propose de partager mais tu sais que ca risque d'être compliqué. Mais tout ce que tu comprends c’est à quel point elle est celle qui te faut. elle sait exactement ce que tu as besoin, ce que tu aimes, elle est parfaite, à tes yeux. Cliché ? Sans doute, tu en as rien à battre. Mais quand elle était nouée à tes hanches sur ta bécane, rien ne comptait. Et dès que les ptits seraient là, tu lui montrerais. On faisait pas monter n’importe qui. - Ella, je me doute que tu veux attendre que les ptits sont là, mais… On devrait pas se marier ? - Tu as peur. T’es terrorisé. Les déclarations t’es moisi, pareil pour la demande en mariage. Mais c’est la forme qui compte, mais le fond. - Jme serais bien agenouillé mais pas sur que je me relève après, et tu pourras pas plus m’aider. Mais je doute de trouver quelqu’un d’autre, trop vieux de toute façon. - Ouais faut que tu dises des bêtises. Parce que tu veux pas avoir l’air niais. T’es pas dans ton élément, mais le regard que tu lui portes, lui, n’a rien de subtil. elle est déjà à toi, t’as juste envie que tout le monde le sache. Tu la serres contre toi. - Pour ce que qui est de me faire plaisir, lasse moi faire, ça me suffit. Tu me suffit. - T’étais pas le plus pervers ni le plus prude, mais tu en mourrais pas, et la voir prendre du plaisir, c’était plus excitant pour toi que tout autre chose.

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Le sourire d'Ella s'agrandissait en l'entendant lui confirmer qu'il était d'accord avec les deux de son choix. Romy et Nikolai... Ça lui faisait tout drôle de mettre un nom sur ces deux petites choses qui grandissaient en elle. Entendre Dimitri lui rappeler comment ils s'étaient connus à la base lui tira un rire. Il était vrai que ça paraissait pas super bien dit comme ça et qu'elle préférait la version des "retrouvailles" quelques années plus tard, mais pour sa part, même à cet âge, il l'a laissait pas indifférente bien qu'elle parvenait à garder ce secret pour elle et à se contrôler.

« J'en pinçais déjà pour toi à l'époque. En même temps comment ne pas le faire.. » Faisant mime de le mordiller, elle reprenait doucement. « Quand j'ai osé aller vers toi au bar... je pensais pas que ça finirait ainsi. Alors oui... la vie est drôle. »

La discussion prenait une tournure de plus en plus chaudes, mais de toutes les phrases qu'elle s'était attendu à entendre une demande en mariage n'en faisait certainement pas parti. Il avait beau dire des bêtises à l'effet qu'il était trop vieux pour trouver mieux, elle lui clouait le bec dans un nouveau baiser, ne s'en détachant que pour souffle la seule réponse qui lui venait en tête.

« Oui... »

Aussitôt elle prononçait cette réponse, aussitôt les doutes l'envahissait. Le mariage c'était pas pour elle, du moins c'était ce qu'elle s'était toujours dit. En même temps, elle croyait avant dure comme fer que les relations sérieuses n'étaient pas pour elle et il lui avait prouvé le contraire. Il était devenu tout.

« Dès que les petits sont là... et que je peux rentrer dans la robe... On se marie. »

C'était fou, mais cette idée la comblait étrangement. Ella hoche la tête tout en se mordillant la lèvre alors qu'il lui propose de lui faire plaisir sans rien en retour. Elle aurait voulu essayé, mais il était vrai que si ça ne fonctionnait pas aussi bien elle aurait risqué d'être déçu. Ses orteils se contractent légèrement à la simple idée. Elle aurait aimé pouvoir souligner leur fiançailles avec une nuit inoubliable, mais elle ne pouvait la lui donner.

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