Event 2 - Brewers Festival ♦ Juin

Tu te redresses, tu te sens belle, même s’il te dit le contraire. Tu n’as jamais eu de modestie. Mais lui, qu'est-ce que tu l'aimes. Si beau. Si charmant. Si charmeur. Tu joues la fille. Tu souris même à ses phrases, comme si tu tombais amoureuse de chacun de ses mots. De chacun de ses gestes. « Jamais. Et j’aime bien quand tu ris trop. » Au fond, tu détestes le voir dans un état pathétique. Tu t’envoies une bière, du moins le début d’une. Tu le regardes boire. Toi, tu n’y noies pas ton chagrin, dans ta bière. D’ailleurs, tu n’as pas de chagrin aujourd’hui. « Oui ! » Ta voix parait timide, d’un seul coup. Mais c’est parce que tu te fais bousculer par une petite fille et tu n’aimes pas trop ça. On ne te marche pas dessus, c’est quoi ça. Tu te rapproches de Giu, tu te colles presque à lui. T’as trouvé ton prétexte. Tu aimes ça, la proximité, mais avec lui. Il t’arrive d’avoir très vite mal à la tête quand il y’a trop de musique, ou que tu bois trop d’alcool. Pour l’instant tu vas bien. Tu embrasses la main de Giu comme le ferait un gentleman. Tu lui souris et tu t’avances vers l’endroit d’où le capharnaüm provient. « T’endors pas devant, d’accord ? » Tu vois bien qu’il hésite. Qu’il est là surtout par obligation, en quelque sorte. Toi, tu obliges ? Pas le moins du monde. Toi, tu proposes. Tu lui laisses toujours le choix. Mais tu as cette façon de battre des cils et de faire la tête quand tu n’as pas ce que tu veux. Tu n’es qu’une sale gosse. Tu vois aussi les gens fumer, ça te fait envie. Tu tires de ton sac à main une Marlboro que tu allumes.

Alvar promit à Devyn de l'appeler le soir-même – ce qu'il ne ferait pas, mais contre sa volonté malheureusement – et s'éloigna en compagnie de Lena, qui lui glissa quelques excuses à l'oreille. Le grand blond sourit, elle n'en pouvait rien si Danny était jalouse. Tout comme lui n'en pouvait rien que ce mec ait débarqué pour emmener sa copine loin de lui. La seule personne responsable de son malaise, dans le fond... c'était lui-même, qui laissait faire sous couvert de la confiance qu'il lui accordait, mais qui ne pouvait pas s'empêcher de ne pas apprécier de la voir s'éloigner avec un de ses exs, bras dessus, bras dessous. « Tu n'y es pour rien chaton, c'est moi » la rassura-t-il, en passant son bras au-dessus des épaules de Lena. Il approuva quand la jolie brune lui proposa un stand, et ils commandèrent deux bières, ambrées. La jeune femme lui dit qu'il pouvait aller rejoindre Danny, s'il en avait envie. Alvar haussa les épaules, la cherchant au loin du regard – mais déjà, elle avait disparu de son champs de vision. « Comme tu l'as dit, on est là pour s'amuser. Je suppose qu'on finira par se retrouver, quand elle aura balancé son... ami ». Il sourit, doucement. Il n'aimait vraiment pas ce type. « En attendant... », il attrapa les bières qu'on lui tendait au stand, et en donna une à Lena, « à ta santé, à l'amitié et à cette belle journée qui s'annonce ! » fit-il en trinquant. Il but une gorgée, la bière était excellente. « Bon et toi alors, comment tu vas depuis la dernière fois ? » Ils discutèrent un moment, firent quelques stands... Alvar commençait à bien profiter de la journée, même si ça l'emmerdait de ne pas encore avoir récupéré Danny.

Mon mari n'a rien d'un mari parfait comme je n'ai rien d'une femme parfaite bien au contraire mais aujourd'hui, on sait très bien que nos sentiments sont réellement présents et j'ose croire que rien ne pourra nous séparer pas même les trafics où nos caractères de merde. J'embarque mon mari une fois avoir quitté Alvar et Lena dans les allées du festival avant de s’arrêter à un stand pour commander deux bières. Je souris alors que nous nous embrassons, je sais pertinemment qu'il veut faire comprendre que je suis avec lui et j'avoue que c'est la même pour moi, aujourd'hui, j'ai découvert une jalousie que je ne soupçonnais pas. Je prends la bière qu'il me tend et alors que nos doigts s’enlacent, nous allons nous installer contre un arbre « c'est parfait » Je m'installe contre lui, appréciant ce moment de plénitude. Je tourne la tête vers lui et dépose un petit baiser sur le coin de ses lèvres tout en pensant à une chose qu'il m'a dit lors de notre dernière dispute et à laquelle j'avais réfléchi. Je plonge mon regard dans le sien « Chéri, je sais que tu veux fonder une famille... et si tu es toujours d'accord, on pourrait essayer... » Je sais très bien qu'on ne sera jamais un couple parfait mais au moins je prouve une fois de plus que j'aime mon mari.

Mon regard se pose sur le couple avec la jeune femme en rouge, il est temps de commencer ce qu'il y a à faire, ce n'est peut-être que le début mais j'en ai marre d'attendre et je sais que je ne suis pas le seul. « Aller fais-le maintenant et on en parle plus, n'oublie pas qu'il va y en avoir deux à enlever aujourd'hui » Je souris et je m'approche du couple tout en gardant mes distances afin de les observer un peu plus, ils ont l'air de très bien s'entendre tous les deux et je sens que ça va être un peu plus compliquer que prévu de l'enlever sans assommer l'homme avec elle. Je les vois se mettre à l'écart, je passe derrière un stand où ils servent à boire où je connais l'un des hommes et j'attends qu'ils se décident à venir prendre à boire, avant de faire quoi que ce soit, il est temps de réduire un peu ma marge d'erreur. Mon regard reste sur le couple avant de voir le beau-gosse @alvar mouton avec une autre jeune femme, ça sera beaucoup plus simple aussi pour lui s'il n'est pas entouré du petit groupe de tout à l'heure. « Deux pour le prix d'un, tu fais fort mais tellement bon... » « Tu as raison, tellement bon et je sens que je vais aimer tout ce qui va se passer après tout comme toi... » Je reste dans le stand attendant de voir ce qu'il se passe et surtout attendant mon heure pour attaquer l'un ou l'autre en premier.

« T'es sérieux, putain ? », à l'autre bout du fil Emer' me dit qu'il a un empêchement, et j'arrive même pas à lui en vouloir – il a un don, ce con. Je me retrouve au Festival de la Bière, et mon meilleur pote vient de me poser un lapin. Bon, puisque je suis là... autant faire un tour, juste histoire de dire de ne pas être venu pour rien. Les mains dans les poches de mon short, je me balade un peu... on aurait pu bien s'amuser, si Emeric s'était donné la peine de venir. Je repère un stand, et comme il fait soif, décide de goûter une bière. Pas ce que je préfère, mais ça fera l'affaire pour cet après-midi. Je continue à me promener, le nez en l'air. Je ne sais pas, je crois que je suis un peu distrait... et je heurte une jeune femme, une blonde sur laquelle l'entièreté de mon verre se déverse. « Oh putain » je jure, « je suis désolé ». Pauvre petite bière, je n'aurai même pas eu le temps de te savourer que tu termines ta vie sur la paire de seins d'une inconnue. Bon, je te l'accorde : il y a pire, comme destin. Dans mon dos, une voix m'interpelle. Je me retourne et reconnais Vladimir, accompagné d'une petite brune qu'il tient par les épaules – je suppose que c'est sa meuf. « Salut, Vlad ». J'adresse un regard à la blonde, toujours aussi navré. « J'aime tellement pas la bière que la mienne a fini sur le tee-shirt de mademoiselle », je précise en me frottant la nuque. Le propriétaire du club de sport de combat que je fréquente demande si je peux faire les présentations, et je me retrouve bien embêté. « Euh... Vladimir, je te présente... ? » je dis, attendant la suite en regardant la blonde, à mon tour. Une fois les présentations faites, j'ajoute simplement « Trevor », histoire que les demoiselles connaissent mon prénom.

La journée commençait peut-être un peu moins bien qu'Alvar ne l'aurait souhaité, avec l'arrivée d'Alejandro et Danny qui l'abandonnait pour partir avec son ancien amant voir quelques voitures... toujours est-il qu'il pensait rattraper le coup avec Lena, amie fidèle au poste qui parlait déjà de leur future gueule de bois. C'était sans compter sur la présence de Tyler, qu'il remarqua en suivant le regard de Lena à travers la foule. Elle ne répondit pas à sa question, lui dit simplement qu'elle allait le retrouver. Après un baiser sur la joue du grand blond, Lena fendit la foule pour y disparaître. Il aurait aimé lui crier de ne pas faire ça, mais il n'avait rien à dire. Lena était une adulte, elle connaissait le point de vue son ami et n'en avait pourtant rien à foutre. Alvar se retrouva donc seul, sa bière en main. Il soupira et passa une main sur ses yeux. Ce n'était décidément pas sa journée... et il ne pensait pas si bien dire, car il n'avait encore rien vu ! Le jeune homme décida de se promener un peu, seul. Peut-être croiserait-il Danny, mais il ne voulait pas qu'elle pense qu'il la cherchait uniquement parce que Lena était partie. Alvar était en train de réfléchir à leur relation, quand il sentit un coup dans sa nuque. Puis, plus rien.

Alvar quitte l'event, plus de possibilité de lui parler.
Il disparaît de la circulation jusqu'au 19 juin.

Aujourd'hui, je suis sûre de moi, je sais ce que je veux, cela aura mis du temps mais aujourd'hui je ne peux pas aller à l'encontre de ce que je désire. Depuis notre dernière dispute, j'ai fait le point sur moi, sur ce qui est bon pour mon couple. Duncan avait mis le point sur un sujet que je refusais de parler jusqu'à présent simplement parce que je n'étais pas sûre de ses sentiments mais surtout parce que je ne me sentais pas prête à fonder une famille mais cette fois-ci je savais que c'était le bon moment. Contre mon mari, je me sens bien, je sais que rien ne pourra m'arriver. Je lui parle de fonder une famille alors que mon regard est dans le sien, je ne sais pas comment il va réagir, j'avais pourtant était clair avec lui par rapport à ça mais comme on dit y'a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Je ferme les yeux quelques secondes alors que sa main caresse ma tempe, je souris alors qu'il me répète qu'il veut fonder une famille avec moi, je pose mon verre contre l'arbre et me redresse contre lui alors qu'il reprend la parole, je l'embrasse et viens me blottir contre lui « Peu importe quand et où chéri, je serai heureuse de porter ton enfant. Aujourd'hui je suis sûre de ça » J'attrape sa main et la pose autour de ma taille puis j'attrape mon verre pour en boire une gorgée de ma bière puis je pose ma tête contre son torse écoutant la musique un peu avant d'aller flâner dans les allés.

Elle peut clairement postuler au concours de Miss tee-shirt mouillé, grâce à moi. Il va falloir que Vladimir et moi, on se concentre pour rester focus sur son visage. J'ai beau ne pas chercher de nana, ne pas en avoir besoin même... balance un os sous le nez d'un chien, il le reniflera quoi qu'il arrive. Elle se présente, le proprio du club de sports de combat que je fréquente présente sa sœur – ah, raté pour le coup de la meuf – et nous voilà embarqués avec Kristina... enfin, Kris, pour aller chercher une autre bière. Le grand chevelu commence par se débarrasser de Maya, sa sœur. Elle semble surprise, mais s'exécute et on se retrouve à trois. « Bon ben... allons-y » que je dis, en me mettant en marche. Je me tourne vers la belle blonde, « c'est ma tournée, histoire de me faire pardonner pour ma maladresse ». On débarque à un stand de bières fruitées. Parmi elles, estampillées « mongozo » - une marque belge si j'en crois le panneau de présentation du stand - des bières classiques à la cerise, à la pêche ou à la framboise... et d'autres un peu moins, à la mangue, à la banane ou à la noix de coco. Je fronce un sourcil, étonné. Jamais vu ça. « Une bière à la banane... je serais curieux de goûter. Ça vous tente ? » je propose, en leur désignant le stand plein de bouteilles colorées. Je veux bien lancer des initiatives, par contre en ce qui concerne le lancement de conversation... je ne suis pas le plus doué.

Mon regard reste sur la femme en rouge et je souris mais très vite alors que j'attends derrière le stand puis je reviens vers l'homme aux cheveux long, il s'est écarté du groupe et se retrouve avec une jeune femme, elle est jolie mais c'est tout ça en reste là « Aller on y va et boom on l'enlève »[/color] Je souris alors que je regarde toujours l'homme, la jeune femme le laisse seul pour aller voir un autre homme, je le suis pendant un petit moment et j'attends qu'on soit bien à l'écart et je l'assomme d'un coup rapide.[i] « 1...2...3 tu iras dans la cave » Je souris alors que je le transporte dans la petite camionnette pour l'emmener chez Ariadne. Une fois chez elle, je le tire dans les escaliers et souris à Elliott avant de repartir comme si de rien n'était. Maintenant j'allais m'occuper du petit chaperon rouge et jouer au grand méchant loup. En très peu de temps je suis de nouveau à la recherche de la jeune femme, avec tout se monde, j'espère la retrouver assez vite. Et c'est ce qui arrive, j'observe le couple et j'attends, je ne fais que ça, j'attends le bon moment pour la prendre avec moi et l'emmener dans mon antre. « 4...5...6... avec sa jolie robe rouge.. » Mon visage s'illumine et je les suis à nouveau, je les observe et l'homme part. Je croise les bras et j'attrape un verre et je m'avance vers elle « Bonjour, vous auriez du feu, dis-je alors que je lui fais voir ma cigarette » c'était une bonne approche simple et courtoise avant de lui faire vivre mon petit enfer.

Il m'avait fallu presque 4 ans de mariage pour prendre les décisions les plus importantes de ma vie, cela faisait maintenant une bonne semaine que j'avais arrêté de faire du trafic et aujourd'hui, je me sentais prête à lui donner ce qu'il m'avait demandé à plusieurs reprises. Je me sens enfin prête à faire de lui un père, c'est assez surprenant quand on sait qu'il y a peu de temps, je ne voulais pas en entendre parler. Mon regard se pose sur mon mari et je souris, je suis heureuse et le voir heureux et le plus beau des cadeaux. La journée s'annonce belle, je me blottit contre lui, ma tête se pose sur son torse et j'écoute ses paroles, je souris un peu plus, je commence réellement à prendre l'habitude d'entendre ses mots de sa bouche. Des mots tendres et terriblement bon à entendre « Je t'aime aussi mon amour... » Je souris et dépose un baiser sur ses lèvres avant de me mettre un peu mieux contre lui afin de finir ma bière tout en écoutant la musique venant de la scène. Tout était parfait et je me demande si cela allait se poursuivre ou non. Au bout de longues minutes, je pose mon verre libre sur le sol et je regarde à nouveau mon mari « Tu vas me prendre pour une folle mais j'ai faim enfin j'avoue que c'est de la gourmandise, j'ai vu un stand de barba à papa et pleins d'autres choses, on peut y aller ? » Ouai ok là c'était vraiment de la gourmandise et rien de plus mais je ne pouvais pas m'en empêcher. C'est plus fort que moi.. Je me lève d'un coup, attrapant les verres vides et tendant ma main « Aller on est pas là que pour rester assis contre un arbre si ? » Je rigole tout en attendant qu'il se lève et qu'on puisse profiter du reste de la journée à se promener.