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Loser like me - Ft. Charly

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Leah Armaniez

Leah Armaniez
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MessageSujet: Loser like me - Ft. Charly   Loser like me - Ft. Charly EmptyLun 3 Juil - 11:22



And we are both idiots

Ft. Charly Holloway

C'est l'histoire de deux amis de longue date, elle ne veux et ne peux pas vivre sans lui et c'est sans doute réciproque pour celui qu'elle considère comme son âme sœur. Du moins c'est ce qu'elle dit de lui, mais elle le dit toujours en rigolant de peur que ce qu'elle ressent ne lui pète à la figure et qu'elle se retrouve toute seule. Parfois il faut savoir prendre sur soit et se résigner à moins, se dit-elle. Une amitié un peu trop forte s'amuse-t-elle à penser parfois.. Elle cogne une dernière fois avant de partir sa main contre son front en soupirant. Sourire aux lèvres celle qui a prévue de regarder quelques épisodes de sa série préférée avec son ami, re-fait une énième fois sa queue de cheval. Parfaite comme le lui a apprise à faire sa mère lorsqu'elle était enfant. L'apparence était vitale dans cette famille d'hypocrites où tout le monde en savaient long sur ce qu'il s'y passait mais ne disait rien.

C'était d'ailleurs pour cela que June s'en était enfuit, mal à l'aise, écœurée après ce qu'elle avait découvert, elle s'était retrouvée à la rue pendant quelques années avant de rencontrer Danny. Sa meilleure amie, une chic fille avec qui elle a partagée énormément d'événements. Installant ce qu'il fallait sur la table basse devant le canapé, elle se redressa lorsqu'elle entendue le cliquetis de la sonnette. Ouvrant la porte, elle avait déjà une connerie à dire à Charly, elle se retint pour ne pas trop brusquer la situation. "Salut toi!", la blonde se penchait dans sa direction pour embrasser sa joue et ne pu qu'apprécier l'odeur du parfum de ce dernier.

Vous n'aviez plus vraiment le temps de vous voir avec vos fichues études, mais vous essayiez parfois de manger ensemble pour ne pas perdre tout contact. "Entre ! Je t'en pris!"



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Dernière édition par June McIver le Mar 4 Juil - 18:13, édité 1 fois
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Charly Holloway

Charly Holloway
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MessageSujet: Re: Loser like me - Ft. Charly   Loser like me - Ft. Charly EmptyLun 3 Juil - 23:13

loser like me
parce que je ne veux pas te perdre

Âme-sœur ? Charly ne s’était que vaguement posé la question. Est-il destiné à être avec quelqu’un tout au long de sa vie, ou serait-il un célibataire endurci ? Les deux sont confortables, mais il penchait plus sur la seconde, moins contraignante tout de même. Les filles c’est trop compliqués, complexes et indécises. Alors autant rester avec soi-même jusqu’au bout, se prendre la tête avec son miroir et consoler sa brosse à cheveux. Et puis, l’amour ça peut s’acheter en boîte de conserve maintenant, à quoi bon dépenser de l’énergie, de l’argent et de la patience, alors qu’une boite en métal offre toutes ces possibilités de façon plus simple ? Charly, obvious.

Après avoir réajusté sa capuche, remit une goutte de parfum et dompté sa mèche rebelle, Charly était prêt. Tout du moins physiquement, parce qu’à l’intérieur ce n’était pas la même chose. Cœur battant, front humide, lèvres sèches et anxiété, étaient ses proches compagnons du moment. Pourtant il n’allait pas à un gala, un rendez-vous, il rendait visite à sa meilleure amie. June. Jolie jeune femme blonde, grande, dynamique, forte sympathique. Des belles formes, une belle allure et du charisme. Tout chez cette femme était attirant et attractif. Disons, qu’elle était parfaite, car même ses défauts rendaient sa personnalité sublime.

Un dernier coup d’œil au miroir, les clés dans la poche de sa veste en jean, porte verrouillée, il prit un pas rapide et déterminé à arpenter le chemin qui le mènerait chez June. Le soleil se couchait lentement derrière les buildings, donnant une atmosphère bohème et agréable à la ville, bousculée par la fine brise de soirée. Les mèches rebelles de Charly, dansaient sur son front et ses joues, bloquant sa vision partiellement, rendant son côté mystérieux plus contrasté. D’une main experte et ferme, les mèches étaient domptées pour une durée indéterminée dans la masse brune de ces boucles.

Lentement au rythme de la musique ses pas le conduisaient vers sa meilleure amie, cette si parfaite personne. Stoppant ses pas et abattant brusquement sa main dans ses cheveux, Charly mordait sa lèvre, frustré. Depuis quelques temps, son corps ressentait des sensations bizarres, étranges, dérangeantes. Des papillons dans son ventre, un sourire béat sur le visage, des envies et des pulsions inappropriées envers une amie. Des images osées, fantasmatiques, dénudées se dévoiles doucement dans son esprit, montrant des formes généreuses et une peau laiteuse, une longue chevelure blonde en cascade dans le dos. Non, ce n’est pas approprié. Il est temps que Charly puisse laisser libre court à ses pulsions et envies de jeune homme. Hors les feuilles d’essuie-tout.

Les immeubles se dessinaient devant lui, la luminosité du soleil faible faisait danser les ombres des monstres de béton, jonglant entre les arbres et la fine brise. Les cheveux de Charly étaient toujours indisciplinés quand il gravit les quelques marches pour atteindre la porte de son amie. June. Douce June à la peau laiteuse et au parfum envoutant. Une petite frappe sur la joue pour recadrer ses pensées et se donner un semblant de courage. Quel homme. 

« Salut, toi ! »

Trop tard, ton courage tu le prends dans tes bras et tu ne le lâche pas Charly. Après ces petites coups, timides et crispés, sur la porte de June, cette dernière avait ouvert beaucoup trop rapidement pour lui, son corps et cœur pas prêts. Une douce odeur sucrée envoutait ses cheveux blonds et un parfum épicé coulait sur sa peau. C’était très appréciable. Sa douce peau, sur sa joue, ses lèvres non loin des siennes. 

Charly rendit avec retard sa bise en posant sa main sur sa hanche pour se stabiliser et garder une once de contenance. Assez dur avec des hormones qui jouent aux montagnes russes, doublé d’une fatigue plus qu’inhumaine qui rend folle et un stresse plus que tangible. Super le cocktail. De quoi, le rendre irritable au possible, froid et distant, pour éviter de rendre ses hormones d’adolescent en pleine puberté encore plus intenables. 

« Salut June, ça va ? »

Un ton détaché, un visage fermé et une distance plus qu’assumée. La lenteur de son propos et son sens commun dénotait d’une froideur palpable. Charly voulait camoufler ses réflexions et ses désirs bien profonds, pas la peine que June les découvre.  Autant mettre de la distance, pour éviter tout capotage. Les drames, ce n’est pas sa tasse de thé. Malgré tout, les beaux yeux et les lèvres pleines de June mettaient à mal ce plan froidement et impassiblement mit en place.

« Entre ! je t’en pris ! »

Dans un geste maladroit June lui indiquait l’entée pour qu’il puisse se dévêtir et se sentir plus à l’aise. En dépit de ses réflexions mal placées, Charly se sentait assez à l’aise pour ôter sa veste en jean et ses Dr.Martens. Vêtu d’un tee-shirt blanc et d’un jean un peu trop délavé par le temps, ses chaussettes dépareillées, il n’avait pas eu le temps de repasser chez ses parents. L’internat lui prenait trop de temps, Charly avait donc transféré son dressing dans son minuscule casier. Il n’avait pas le temps.  Pas le temps de voir June, de profiter de leurs moments de complicité, de rire à des blagues niaises, de critiquer gentiment les passants, de confier leurs peurs, d’être juste ensemble, paisiblement.  

En regard de ses réflexions, il était la cause de leur éloignement. Perdu dans les limbes de son cœur et de ses envies il avait créé une sorte de mur, de barrière entre eux. Idiot.

« Tu veux qu’on commande avant de regarder la série ? Je connais un bon traiteur chinois dans le coin qui livre, ça te tente ? »

Oui, niveau transition et remplissage de blanc il y a de meilleures tactiques. Mais jouant nerveusement avec ses doigts et regardant tout sauf en direction de June, ses jambes le menèrent jusqu’à la cuisine où il prit un grand verre d’eau, histoire de remettre ses idées d’aplomb.

« D’ailleurs c’est quoi que tu veux regarder ? Au passage, joli tee-shirt »

Charly, gentleman every time.
©junne.


Dernière édition par Charly Holloway le Mar 4 Juil - 15:43, édité 2 fois
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Leah Armaniez

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MessageSujet: Re: Loser like me - Ft. Charly   Loser like me - Ft. Charly EmptyMar 4 Juil - 13:29



And we are both idiots

Ft. Charly Holloway

Ce qu'elle ressentait ? Elle n'en savait trop rien, un mélange de confusion et d'attirance. Il est celui qu'elle a toujours admirer pour sa franchise et son humour douteux et aujourd'hui elle ne le voudrait que pour elle, un espèce d'égoïsme qu'elle n'avait jamais ressentit auparavant. Comme si elle avait peur de le perdre, qu'il s'éloigne d'elle, puisqu'au fond c'est ce qu'il se passait, depuis le début de leurs études, ils s'étaient éloignés et dans le coeur de la blonde ça n'était pas bon du tout.. Elle avait en quelque sortes besoin de lui, besoin de lui parler et de le voir. Il avait été un pilier toutes ces années qu'ils avaient passés ensemble. Même lorsqu'il est sortie avec cette Michèle, June avait su être là pour lui, il avait été détruit par cette relation. Plus si sûr de lui qu'avant, tandis que lorsqu'ils étaient plus jeunes il n'avait jamais eu peur d'être celui qu'il était réellement. Quelqu'un de différent, c'est ce qu'elle aimait en lui, June. Leur rencontre avait été des plus simples, ils étaient en cours d'Art plastique au collège, c'était en début d'année, Charly il est du genre solitaire, avec sa propre personnalité il n'aimait déjà pas se mélanger aux autres. Elle, elle était assise au bureau opposé, dessinant de la pointe de sa mine de crayon gris quelques croquis. Pour son âge elle était déjà douée la petite. Elle voyait bien qu'il galérait à trouver son inspiration, gommant le moindre trait qu'il faisait sur sa feuille. En bonne âme, elle a attrapée sa trousse et sa feuille pour le rejoindre, s'est assise près de lui et depuis ce jour où ils ce sont mit à rire ensemble, ils ne ce sont plus quittés.

"Moi? oui je vais très bien ! Et toi Charly?"

Elle s'était perdue dans ses pensées, cherchant une réponse à ses émotions soudaines. Rien, elle ne comprenait rien à ce que son corps lui faisait vivre. Seulement son coeur et son cerveau lui faisait vivre un enfer. Un battait bien trop fort dans sa poitrine et l'autre lui faisait avoir envie de choses pas des plus catholiques. June secoue sa tête un bref instant pour revenir à elle. Il enlevait ses affaires en trop, restant en jean et t-shirt, elle le regardait fixement puis s'était mise à déglutir et leva ses yeux au plafond. Posant ses mains sur ses hanches la blonde ne savait plus où se mettre. Lorsque la voix de ce dernier vint la faire sortir de cette situation « Tu veux qu’on commande avant de regarder la série ? Je connais un bon traiteur chinois dans le coin qui livre, ça te tente ? ».

"Tu me connais bien, je ne dirais jamais non pour manger Chinois ! Commandons, commandons! " Elle tapait dans ses mains pour montrer son excitation, riant même lorsqu'elle vit la tête que tirait son ami. June prit la télécomande pour allumer la télévision et accèdant à son disque dur interne elle figea l'écran sur le dossier de la série iZombie. Détournant son regard vers celui qu'elle trouvait de plus en plus attirant, elle sourit tendrement.

"iZombie, tu connais? A moins que tu ne préfères regarder Vikings? Tu me connais, je ressemble à une fille mais .. entre les jeux vidéos et les films je suis un garçon.. Mon t-shirt ? oh c'est gentil ! J'aime beaucoup le tiens également.."

Ou plutôt ce qu'il y a en dessous ..

Elle attrapa son téléphone fixe pour composer le numéro du traiteur, s'asseyant sur le canapé, elle attendait que Charly l'a rejoigne pour appeler.

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Charly Holloway

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MessageSujet: Re: Loser like me - Ft. Charly   Loser like me - Ft. Charly EmptyMar 4 Juil - 23:30

loser like me
parce que je ne veux pas te perdre
La gêne et le malaise étaient palpable entre eux. Ils étaient certainement les deux seuls à ne pas s’en rendre compte. Dès qu’ils étaient tous les deux dans une même pièce, les yeux dans les yeux, cette tension si dure et intense était collée à eux. Présente et lourde. Comme une ombre, attachée éternellement à son corps, ne lâchant prise sous aucuns prétextes. Un peu comme deux idiots ignorants et naïfs. C’est peut-être ce qu’ils sont au final, juste des amoureux transis par l’amour, mais torturé par l’engagement et la perte d’une sécurité.

L’amitié, l’amour, il n’y a qu’un pas. Mais ce pas, peut changer une existence entière. Et ça, ils n’étaient pas prêts à sauter le pas, à laisser derrière eux des souvenirs heureux et malheureux, pour s’engager sur un chemin incertain. Les murs et rochers qui s’élèvent sur cette route sont trop hauts pour être franchi qu’avec une seule volonté d’aller de l’avant. Suicidaire de ce lancer seule dans cette labyrinthe de sensations et de sentiments, suicidaire de partir chevaleresque pour en revenir bredouille et pilé. A quoi bon s’adonner à une tâche perdue d’avance, quand les parties sont certains de perdre plus que de gagner ?

Des choses, se doivent d’être sacrifiées pour d’autres ? Mais à quel prix. Rien ne vaut une amitié belle et sincère comme la leur. Aucuns des deux, ne souhaite étouffer cette amitié pour une mélancolique et fragile romance d’adolescent. Ils devaient peser le pour et le contre, pour répondre à leurs propres besoins et être en accord avec eux même. Le prix d’un investissement sur le long terme méritait-il d’être délaissé pour une romance peut-être passagère ? non.

Pourtant ce n’est pas une romance passagère et Charly le sait. Pour lui June est loin d’être cette ombre mélancolique qui pèse sur sa tête telle l’épée de Damoclès. Mais il n’est pas prêt à tout laisser pour vivre cette idylle avec la jeune femme. Et puis quelle idylle ? De base, June n’est rien d’autre que sa plus chère et tendre amie, rien ne pourrait arriver. Alors pourquoi autant de réflexion dans ce hall d’entrée, les yeux au plafond pour elle et les mains ballantes et inutiles pour lui ? Ce trouble concret était malaisant, triste et dénué de toutes raisons d’existée.

« Moi ? Oui je vais très bien ! Et toi Charly ? »

Les yeux de Charly rencontrèrent ceux de June et ses doigts devenaient de nouveau tout à fait intéressant, même intriguant. Tiens, une petite peau, que fait-elle là ? Charly, damait son cœur pour exploser à chaque parole de June, ça devait cesser, vivre ainsi n’était pas possible, au bord de l’implosion. Rien qu’un regard sur le côté et son corps prenait deux à trois degrés supplémentaires.

« Je vais bien merci, un peu fatiguée. Mais c’est bien le cas de tout le monde. »

Toujours ce même ton froid et distant, avec les yeux dans le flou, fixant un point invisible dans le paysage. Toujours ce petit temps de retard pour répondre, cherchant à dompter et maitriser les battements sauvages de son cœur.

De nouveau ce blanc malaisant, froid et tangible. Tous deux penchés sur leurs réflexions soudaines et passionnées, mêlant leurs deux corps dans une danse torride et sensuelle. Charly avait pris les devant pour faire avancer les choses malgré le malaise plus que présent, en désirant commander chinois. De toutes les façons dans le coin il n’y avait pas tellement de choix, alors autant se rabattre sur le plus avantageux.

« Tu me connais bien, je ne dirais jamais non pour manger chinois ! Commandons, commandons ! »

Charly se surprit à aborder un petit rictus digne d’un sourire. Ce comportement si minon, le rendait toute chose et admirateur de la spontanéité de June. Malgré une histoire difficile, elle restait intégre, droite et sûre de ses principes. Un bout de joie vivre, qui illumine son monde, affichant un sourire chaleureux et accueillant. C’est ça qu’il aimait par-dessus tout chez June, ce côté insouciant et innocent. Il l’aime. Le côté enfantin, hein.

June était partie programmer la série, Charly toisant sa démarche de la jeune femme. Ça queue de cheval se balançant au rythme de ses pas. Tout son corps était en parfaite harmonie, tout était bien là où ça devait être. Le dossier qu’elle affichait sur l’écran fit tiquer Charly, qui n’était pas un très grand fan de ce style de série. Même pas amateur. Lui, les films tranquilles sans trop d’action et de personnages c’était son truc. Les choses mi-morte mi-vivante, un peu moins.  Ses traits se sont tendus sous l’appréhension, mais il ne voulait pas gâcher la soirée de June, sachant que la jeune femme adorait ce genre de film. Par amitié des sacrifices étaient nécessaires pour le bonheur et le plaisir de l’autre.

« iZombie, tu connais ? A moins que tu ne préfères regarder Vikings ? Tu me connais, je ressemble à une fille mais … entre les jeux vidéo et les films je suis un garçon... Mon t-shirt ? oh c'est gentil ! J'aime beaucoup le tiens également.»

Malgré sa hantise des zombies, il sourit à la jeune femme en hochant la tête pour lui signifier son accord. C’est vrai qu’elle avait physiquement toutes les caractéristiques d’une magnifique femme, mais en la connaissant, c’était tout autre. June était passionnée, investit dans ses passions et n’hésitait pas à revendiquer son côté garçon manqué, si adorable et attachant.

Ah oui le tee-shirt. Mais qu’est-ce qui lui avait pris de dire ça ? Décidément, il faut qu’il contrôle mieux sa bouche avant que cette dernière termine au mauvais endroit au mauvais moment. Mais c’est vrai que ce dernier mettait ses atouts de femmes en valeurs, dévoilant partiellement ses douces et délicates formes, qu’un certain Charly junior était prêt à se déclarer d’accord avec de tels propos. Coupant l’élan de ses hormones, Charly prit le combiné que June lui tendait pour passer la commande. Beaucoup, beaucoup de plats pour occuper son esprit et remplir cet estomac resté bien trop longtemps sans rien mangé.

Durant l’appel Charly échangeait des œillades avec June pour obtenir son accord, même s’il connaissait ses choix par cœur et n’en douterait jamais. Elle était son amie la plus proche, il était normal qu’il connaisse ces goûts par cœur.  Heureusement que ces parents lui avaient octroyé un peu d’argent ce mois-ci pour rentrer dans ses frais, sinon il n’aurait pas pu offrir ce traiteur à June. Elle n’avait pas besoin de savoir.

Le combiné déposé sur la table basse, Charly se cala plus confortablement sur le canapé les yeux rivés sur l’écran, dans ses pensées, jurant contre le fait de faire des études longues et de ne pas avoir de salaire à proprement parlé. Ses sorties étaient très rares et s’il voulait faire plaisir aux gens qu’il aime, Charly devait s’sacrifier autre chose. Mais pour June, il pouvait le faire. Le prix d’un de ses sourire valait certainement toutes les pizzas du monde. Idiot, va.  

Inconsciemment, sa tête se tourna vers June, plantant ses yeux dans les siens, admirant la couleur. Ils étaient beaux, parfaitement accordés à sa peau, douce et laiteuse. C’était certain que le grain de sa peau devait être lisse et parfait, rivalisant avec celui d’un bébé. Ces lèvres si pleines, rosée, étaient envoutantes, c’était un appel au crime. Elles ne désiraient qu’être embrassées, malmenée par leur paires, désiré par une langue avide. Elles devaient être sucré.

La main de Charly se posait sur la joue de June, dessinant des ronds. Le contact était doux et légers, le malaise précédent perdu dans les limbes de la contemplation. Les yeux dans les yeux, leur respiration au même rythme, la main de Charly descendant doucement dans la nuque de la jeune fille pour la masser doucement. Son visage se rapprochant au ralenti, admirant les traits parfaits de June, son souffle chaud s’évanouissant sur ses lèvres, l’odeur épicée de son parfum. Tout, il aimait tout. Cette femme était parfaite. Parfait pour lui. Il l’aimait, cette femme. Doucement, ses yeux rivés dans ceux de June, plongée dans une transe, ne contrôlant plus aucuns de ses mouvements. Ses désirs avaient pris le pas sur sa conscience, aidé par la fatigue.

Doucement, de plus en plus prêt frôlant la terre promise.

DING DONG.

Reprise disgracieuse, douloureuse et rude à la réalité. Sans demander son reste Charly ouvrait la porte au livreur. Mais, quelle mouche l’avait piqué ?

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MessageSujet: Re: Loser like me - Ft. Charly   Loser like me - Ft. Charly EmptyMer 5 Juil - 0:30



So kiss me

Ft. Charly Holloway

June ne savait plus combien de fois elle avait pensée à Charly lors de son absence, mais lorsqu'il était là c'était encore pire. La pauvre, elle détestait se l'avouer, seulement son parfum l'ennivrait. Elle n'avait envie que d'une seule chose, durant un instant de folie, fermer les yeux et se laisser aller. Comment pouvais-t-elle ne pas en avoir envie? au plus elle le regardait, au plus elle le trouvait beau. Lui, son style, ses cheveux en vrac, mais ce qui la faisait craquer par dessus tout c'était sans aucun doute son sourire. June en était tombée amoureuse sans y prêter attention. Bien qu'elle lui est toujours dit qu'il était beau. Au fond tout cela ne pouvait être mal vu. Ils n'étaient jusqu'à présent que deux amis.

L'atmosphère est tendu, l'attraction qu'il y a entre eux est de plus en plus forte. Assise sur ce canapé jamais, oh oui jamais elle n'aurait pensée qu'il oserait touchée sa joue de cette façon. Lorsqu'il s'approche d'elle et lorsque leurs lèvres se touchent enfin, c'est une espèce de décharge que ce reçoit la blonde. Des frissons parcours son dos et ses bras, à cet instant plus rien d'autre ne compte pour elle. Seulement ce moment se fait bref, ils sont très vite interrompu par la sonnette de la porte. Le livreur très certainement. Quelle idée.

La jolie blonde se redresse, ses joues rougissent à vu d'oeil. Elle n'ose pas regarder Charly. Pourtant il est là. Debout devant la porte à attendre que le livreur lui décerne la commande tant attendue, ou pas. Ses grands yeux se posent sur lui, elle ne sait pas vraiment où tout cela la mènera. S'ils ont un quelconque avenir ensemble. Parce qu'après tout qui peut se permettre d'en être sûr? La vie nous réserve tellement de surprises, bonnes ou mauvaises. Nous sommes fait pour nous en relever un point c'est tout. Et même si avoir des sentiments pour Charly était la dernière des choses à laquelle s'attendait June, le baiser qu'il avait osé lui donner ne lui avait guère déplu.
Elle l'observe, silencieuse. Le détaillant de toute sa grandeur. Long et fin. Ce n'était pas le stéréotype du joueur de foot du lycée. Celui qui faisait craquer toutes les filles. Cependant il était certain que Charly Holloway avait son charme bien à lui.

June avait pu admirer depuis toutes ces années chaque traits de son visage. Même lorsqu'ils avaient du se mettre en maillot de bain pour se baigner, elle n'avait ressentie ce qu'elle ressentait en ce moment précis. Pourtant aujourd'hui, elle trouverait n'importe quelle excuse pour qu'il laisse tomber son haut. Elle avait toujours admirée chez lui sa façon d'être. Elle l'aimait pour la personne unique qu'il avait toujours été.
Ils étaient certes différents, mais lorsqu'ils étaient tout les deux réunit tout présageait à dire qu'ils ne pouvaient être plus heureux qu'ensemble. Inséparable. Elle ne savait rien, mais June détestait parler d'avenir depuis ce qu'elle avait vécue. Pour elle tout était incertain, mais tout méritait d'être vécu à sa façon. Lorsque la porte d'entrée fit refermée, son regard croisa à nouveau celui de son tendre ami..

La blonde se lève presque instinctivement en direction de ce dernier. Elle n'est qu'à quelques centimètres de lui. Son corps la supplie de lui sauter dessus. Sa tête elle lui dit qu'elle devrait peut-être attendre de voir s'il en veut plus. Le doute se sème en elle et dans un moment de folie, de désir incontrôlable, elle se dit que de toute évidence il ne se serait jamais lancé le premier si ce n'était pas ce qu'il voulait réellement. Assez parlée. Arrête de réfléchir June. Bon sang, tu le regretteras. Ne fais pas ça. Si, fais le, arrêtez de jouer aux cons tout les deux.

Assez. Elle fait taire toutes ses contradictions idiotes en posant une nouvelle fois ses lèvres sur celles du beau brun. Cette fois, elle entends le sachet remplit de nourriture s'écraser contre le sol en bois. Il l'a lâché. June poursuit dans cette course folle son baiser. Leurs lèvres s'entremêlent tant de fois qu'elle oublie tout le reste. Laissant sa main se glisser sur la joue de son invité, elle la remonte jusqu'à ce qu'elle se perde dans ses cheveux. Un léger empoignement de ceux-là et leurs lèvres se séparent..

"Je.. tu m'as manquée Charly.."


Ce sont les seuls mots qu'elle arrive à faire sortir de sa bouche. Ses yeux se baissent en direction de leurs pieds, ils sont toujours très près l'un de l'autre, mais cette fois elle n'ajoute rien de plus. Il n'avait qu'à s'enfuir après tout. De toute évidence, ni l'un ni l'autre n'avait envie d'aller ailleurs.

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MessageSujet: Re: Loser like me - Ft. Charly   Loser like me - Ft. Charly EmptyMer 5 Juil - 14:31

loser like me
je veux plus que tes lèvres, je veux ton amour

L’amour. Grand débat depuis des millénaires. Source de conflit et de bonheur. Ceux qui osaient s’en approcher trop près pouvait se brûler les ailes ou nager en plein euphorie. Cependant, l’amour n’était pas un critiquer de sélection dans la recherche du partenaire idéal. C’était second et inutile dans les époques où le sang et le rang avaient plus d’importance que l’affection portée. Où les pauvres n’avaient que leur os pour pleurer l’amour qu’ils éprouvaient pour les riches.

Charly n’était pas dans la recherche du partenaire idéal. Celui qui donnera à ses enfants des gènes parfaits, une éducation parfaite, une maison et une vie stable. Celui qui aura un visage harmonieux, un corps d’athlète, une famille en parfaite santé, pour faire primer la rondeur et la douceur de la famille. Non, ce n’était pas ça que Charly recherchait. Il souhaitait de la stabilité, du respect, de l’intégrité. Mais surtout de la tolérance. Ca famille avait tellement subit de l’intolérance concernant leur situation homoparental. Raphael et lui avait vécu trop d’atrocité, voyant leurs pères se débattre contre les ombres de la violence et de la cruauté humaine. Combien de fois, Félix était rentré chez eux, une lettre de menace dans la boite aux lettres, les yeux humides soutenu par Isaac, dont la colère ne cessait de monter. Ses yeux d’enfants n’avaient qu’une envie ôter les larmes perlant les yeux de ses pères et y coller un sourire chaleureux et bienfaiteur.

C’était les parents les plus aimant du monde, les plus adorables. Des voisins accessibles, toujours prêts à aider les autres, ne laissant jamais leurs enfants pour leur travail. Des travailleurs acharnés pour leur famille, afin de lui donner tout le confort que cette dernière méritait. Charly savait les sacrifices qu’avaient leurs parents pour eux, luttant inlassablement contre les minorités écrasantes. Lutter, c’était leur mot d’ordre, surtout quand les mères de famille de l’école s’en prenaient à leurs enfants, jamais ils n’ont laissé quiconque poser une main sur les cheveux de leurs enfants.

Charly c’était ça qui recherchait et dans June il avait retrouvé tous ces traits. Il l’a savait intègre et que jamais elle ne jugerait sa famille. Et que cette dernière ne la jugerait pas en retour. Cette femme était son « partenaire », il en était sûr, mais une douleur à la poitrine lui rappelait, qu’il ne voulait pas risquer une si belle amitié pour une romance incertaine. Est-il prêt à tout lâcher pour vivre avec elle, fonder une famille, s’engager dans des achats onéreux et vieillir à ses côtés ? Oui il voulait faire ça, mais pas à n’importe quel prix, jamais. Alors, il serait de ceux qui juge sur les caractéristiques biologique et le feeling pour trouver son partenaire, et laisserai June aux soins d’un homme qu’il choisirait durement.

Ses lèvres étaient à quelques centimètres de celles de June, les effleurant doucement. C’était chaste et doux. Délicat et timide. Charly n’avait pas eu le temps de déposer ce furtif baiser que la sonnerie dérangeait ses hormones près de l’implosion. Durant ces quelques secondes, il nageait dans une léthargie douce et légères, laissant ses réflexions à plus tard, profitant du moment présent : les lèvres rosées et pulpeuses de June. Cependant, la sonnette l’avait fait redescendre bien vite et durement, à la réalité. Elle était son amie, pas une femme. Il ne pouvait pas, ils ne devaient pas franchir cette barrière qui séparait amitié et amour. Devaient-ils jouer à ce pari si dangereux ?

Charly s’était levé, rapidement, peut-être trop. Rué au pas de courses vers la porte, le fin courant d’air de la porte avait laissé entrer, lui rafraichit les hormones et lui donnait une claque sur la figure. C’était ça la réalité : amis. Et rien d’autre. Non ils ne pouvaient pas, tout du moins Charly n’était pas prêt à franchir ce pas et mettre ça si stable vie en péril.

Avec un sourire froid, Charly donnait la monnaie au livreur avant d’attraper le sac de carton qu’on lui tendait. Maintenant qu’il avait échappé durant quelques minutes aux yeux interrogateurs de June, il devrait les affronter à nouveau. Dans un geste lent, il fermait la porte les yeux rivés dessus, la lèvre coincée entre ses dents. Elles avaient le goût de June, un goût sucré, mais un arrière-goût amère. Elle n’était pas à blâmé, lui l’était.  Le sac bien ancré dans sa main, ses yeux attirés par le sol virent les pas de June se rapprocher de lui. Il sentait la présence de la jeune femme non loin de lui, levant les yeux vers elles, les attachant aux siens, les verrouillant.

Le corps de Charly s’était figé. Perdu dans le temps et dans l’espace, ses muscles se relâchèrent doucement. Toutes ses connexions mentales avaient cessé, ses réflexions explosées en éclat. Plus rien ne répondait dans sa tête, il était perdu. Il devait retrouver sa concentration, sa détermination, il ne devait rien lâcher, pas maintenant. Charly est-il aussi faible ? Un lâche ? Il ne savait pas, mais ses principes et décisions antérieures n’avaient plus lieu d’être et était proscrites. Les lèvres de June s’accrochaient aux siennes. Dans un doux et tendre baiser. Il ne répondait pas au baiser, pas tout de suite. Ses connexions perdues avaient du mal à faire le lien entre tous les éléments qui s’étaient produits en l’espace de si peu de temps.

Le sac en carton échouait aux pieds de Charly sur le sol de bois, dans un petit bruit qui n’était pas parvenu à ses oreilles. Sa main libre s’était posée sur la hanche de June, la rapprochant de lui, sentant son corps chaud contre le sien, les battements de son cœur aussi désordonnés que le sien. Elles étaient douces, sucrée, chaude, enivrantes. Charly voudrait si perdre éternellement dedans, savourer chaque parcelle de cette femme, don le goût était addictif.

Mordant avec douceur la lèvre de June, leurs langues entamèrent un ballais sans précédents, torride et sensuel. Pas de dominé, pas de dominant, juste deux amoureux qui se retrouvent après tant de lutte acharnée pour leur amour. C’était bon, très bon. La main de Charly descendait sur la chute de rein de June, effectuant des petits cercles, agrippant fortement le corps de June au siens, le mouvant dans le même sens. Son autre main était calée sur sa nuque l’inclinant doucement pour approfondir ce baiser, qui n’avait pas lieu d’être. La main de June jouant dans ses cheveux. Oh oui, il aimait ça, cette main qui empoignaient ses cheveux, avec poigne mais douceur. C’était existant. Cette main sur sa joue, si chaude, si suave, si sensuel à cette heure. Il avait envie de les embrasser ses doigts, de sentir se souffle contre sa nuque. Mais tout de suite …

Putain. Ses lèvres.

Charly, accentua le baiser, le rendant fou, désordonné et sauvage, il en voulait plus, beaucoup plus. Mais la nature humaine le fit redescendre sur terre, le souffle court, les lèvres gonflées, le cœur battant à tout rompre. Il devait se détacher d’elle, ce qui venait de se produire ne devait pas se reproduire. C’était mal. Très mal. Les baisers ne faisaient pas parti du contrat de l’amitié. Pourtant, c’était si bon. Tellement irrésistible.

June s’était décollée la première de Charly, pourtant sa main effectuait toujours une pression sur hanche alors que l’autre s’était échouée le long de son corps. Les yeux dans les yeux, le souffle erratique, les joues rougies par l’effort, les yeux humides d’excitation, les lèvres gonflées et pleines. Elle était belle. Putain, June était baisable. Tellement baisable à cet instant que Charly devait cligner plusieurs des yeux pour ôter ces pensées graveleuses de son esprit.

« Je … tu m’as manquée Charly … »

Le cœur de Charly avait loupé un battement, rendant sa respiration difficile, dure. Comment pouvait-il lutter contre ça. C’était au-dessus de ses forces, au-dessus de ses décisions. Alors, pour une fois, il ne réfléchirait pas et prendrait son courage à deux mains comme June.

Dans un élan de confiance, il plaquait ses lèvres sur celles de June avec violence et envie. Elles étaient si bonnes, si sensuelles, que Charly avait du mal à y résister. Ses deux mains en coupent sur le visage de June, sa langue jouant avec sa paire, mordant les lèvres de June, il sentait en lui monter un désire encore jamais ressenti. C’était chaud, agréable, confortable. Alors ses mains descendirent vers la nuque de June, massant sa peau laiteuse.

Dans un geste expert, malgré son mutisme sur la question, Charly poussait doucement June pour qu’elle s’allonge sur le canapé, son corps en suspend au-dessus d’elle, leurs lèvres toujours scellées. L’embrassant comme si sa vie en dépendait, comme si c’était interdit, mal. Mais ça l’était, c’était mal, mais bon. Si bon, que ça serait pardonné. Tout du moins, il l’espérait.

Ses lèvres migrèrent vers la nuque de June se délectant de son parfum, mordillant sa peau, savoureux cette douceur. Cette nuque si lascive, si tentatrice. Ses lèvres se perdaient dedans, baissant et baissant encore cette peau. Ses mains caressaient les cuisses de June remontant sur ses hanches, sur ses cotes se stoppant au niveau de la poitrine, peu confiant. Entre les jambes de June, il avait un libre accès au haut de sa poitrine qu’il dégageait doucement de l’emprise du tee-shirt. Embrassant le haut de cette poitrine, si ronde.

Son busque contre le sien, il sentait leurs respirations devenir encore plus erratique tant le désir montait en eux, en flèche. Ses lèvres se séparaient de la poitrine de June, pour embrasser la jeune femme d’un baiser tendre et non équivoque. Sa langue retrouvait sa partenaire comme si des années les avaient séparées, se câlinant, se dorlotant, savourant cet instant comme précieux et unique. Les mains ancrées sur les côtes de June, effectuant de légères pression pour la maintenant en place. Ses seins étaient contre son torse, il n’avait qu’une envie enlever ces barrières de tissue et jouer avec ces bouts de chaire qui n’attendaient que le supplice de ses lèvres. Envie, il avait envie de June, tout de suite, sur ce canapé, par terre, sur la table basse, n’importe où, il voulait la posséder.

Pourtant.

Charly ôtait ses lèvres de celles de June, pour poser son front contre le sien et ancrer ses yeux dans les siens. Leur respiration reprenant doucement un rythme lent. Il admirait les prunelles audacieuses et tentatrices de June, avant de déposer doucement, tendrement un baiser sur ses lèvres. Avec lenteur et précisions, nullement bestiale comme ceux d’avant, rempli d’amour et de tendresse. Il mouvait son corps sur celui de June exerçant des petites pressions délicates, tout en parsemant les lèvres de June de petits baisers.

« Je … désolé June. »

Charly se redressait doucement, décrochant son corps de celui de June réajustant sauvagement ses cheveux, remettant son tee-shirt correctement. Ses jambes tremblèrent, assurant un fragile équilibre. Charly avait du mal à rester debout tant les questions fusaient dans son esprit, tant la culpabilité lui donner des hauts le cœur. Mais pourquoi, mais pourquoi ? Ses jambes se dérobèrent, laissant son corps glisser lentement sur le côté du canapé, les fesses sur le sol, le visage dans ses mains, prisonnier de soupire et de culpabilité.

« June … désolé, je suis si désolé. »

Sa voix était tremblotante. Ses yeux humides.

Mais merde, qu’est-ce qu’il lui avait prit ?

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Leah Armaniez

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MessageSujet: Re: Loser like me - Ft. Charly   Loser like me - Ft. Charly EmptyMer 5 Juil - 16:00



So kiss me

Ft. Charly Holloway

Elle ne comprenait pas vraiment tout ce qu'il venait de se passer. Si ce n'est qu'elle était à la limite de la folie pour ce mec. June était dans tout ses états intérieurement, elle aurait aimée lui crier : mais qu'est-ce qui va pas ? C'est moi? Je suis si repoussante que ça? .. mais elle n'en dit rien. Elle se contentait d'arranger son haut et de refaire sa queue de cheval. Silencieuse, encore. Ce qui venait de se passer était juste dingue. Seulement pour la blonde qu'il ne sache pas où est-ce qu'il a mal, lui faisait beaucoup de peine. Elle comprenait beaucoup de chose. Par exemple qu'il avait souffert de sa précédente relation. Qu'il lui avait fallut du temps pour lui. C'est bien pour cela qu'elle avait longuement hésitée à l'invité. Ne sachant pas comment il se sentirait. Elle avait peur June. En ce moment précis. De se sentir seule et abandonnée. Parce qu'il était un peu tout pour elle. Son meilleur ami, son âme soeur. Elle serait capable pour le garder de faire taire ses sentiments au plus profond d'elle-même.

Parce qu'elle l'aime suffisament pour ne se contenter que de son amitié et de sa présence, même si au fond elle savait déjà que c'était fichu pour un retour en arrière. Même si ils s'excusaient mutuellement. Rien n'effacerait ce qu'ils avaient fait. Ainsi que ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre. Ca, elle le savait parfaitement.

Lorsqu'elle eut finit de refaire sa queue de cheval comme elle en avait l'habitude. June se releva. Hésitante. Chamboulée. Blessée. Elle ressentait tellement d'émotions en même temps qu'il était dur pour elle de maîtriser les larmes qu'elles avaient au bord des yeux. Pourtant c'était comme un don chez elle, parce qu'elle avait été malheureuse toute son adolescence jusqu'à sa rencontre avec Danny. Elle savait en fermant les yeux quelques secondes, enterrer ces perles d'eau salées.

Elle n'écoutait pas vraiment ce qu'il disait. Elle avait bien compris qu'il était désolée. Ce qui ne suffirait jamais à expliquer tout ça. C'était un étrange sentiment. Elle le connaissait par coeur Charly. Peut-être mieux qu'elle même. Malgré le fait qu'elle ne ce serait jamais doutée qu'il serait également attirée par elle. June, elle ne s'était jamais sentie jolie. Mignonne au maximum puisque c'est ce que tout le monde répétait "Oh que tu es mignonne avec ta jolie queue de cheval, qui se dandinne quand tu marches." Voilà ce qu'elle avait entendue toute sa petite vie.

June hôchait vivement la tête. Comme si tout ce qu'il y avait autour d'elle n'avait pas vraiment d'importance. Puis elle se reprit en mains. Faisant quelques pas vers Charly. Elle remarquait à quel point il était aussi mal qu'elle l'était. Ainsi, parce que June est sincèrement une bonne personne, elle attrape ses mains délicatement. Elle exerçait une pression à la fois douce et sincère sur celles-ci avec les siennes.

"Tu .. ne t'excuses surtout pas. Tu n'étais pas seul là dedans, j'y étais aussi. Je suis désolée également à ce compte là. Puisque j'ai ajoutée de l'huile sur le feu.. "

Son regard se perds vers l'écran de télévision. Elle ne sait pas quoi ajouter, ni même quoi faire. C'est compliqué. Tendu. Déboussolant. C'est entièrement de leur faute. Ils le savent. La jeune femme dépose un baiser sur la joue de Charly et ramasse le sachet tombé sur le sol. Elle le pose sur le comptoir de sa cuisine ouverte.

"J'ai besoin de prendre une douche en faite !"


C'était du June tout craché. Lorsque ça n'allait pas elle fuyait. Elle avait besoin de prendre ses distances vis à vis de la situation et de réfléchir. De faire autre chose que de rester devant lui. De toute façon ce n'est pas comme si cela aller s'arranger d'un coup de baguette magique.

Elle n'avait pas laissée d'indication à son ami. Il pouvait rester là, comme partir, ou faire comme bon lui semble, qu'elle était déjà dans sa salle de bain, les mains sur le lavabo. June se regarde dans le miroir, fait une drôle de moue et file sous la douche. Les jets d'eau lui éclaboussent la peau. Elle se plaît à fermer ses yeux et arrête de penser un instant à ce qu'il c'est passé. Elle n'aurait actuellement envie que d'une chose c'est qu'il la prenne dans ses bras. Seulement elle sait bien que ce n'est pas possible. Que de toute évidence il n'oserait jamais la rejoindre..

Figée, le seul son qu'elle parvenait à entendre c'était celui de l'eau qui s'écoulait. Si tout ce qui arrivait pouvait se résoudre comme une douche. Ouvrir un robinet et laisser couler.

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MessageSujet: Re: Loser like me - Ft. Charly   Loser like me - Ft. Charly EmptyJeu 6 Juil - 16:54

loser like me
que ce passe t-il dans nos coeurs et nos corps ?

Vide. C’était entièrement vide. Plus rien sauf du noir. L’obscurité envahissait la tête de Charly. Aucunes pensées, aucunes réflexions. C’était vide, le néant. Rien. Il aurait préféré que ce soit le chaos, que la colère et la culpabilité le ronge, qu’il sente son sang faire le tour de son corps, sentir la rage dans ses trips, se sentir vivant. Son corps était une enveloppe charnelle vide, dénuée de toutes caractéristiques humaines.

Les yeux humides, le dos collé au canapé, Charly n’arrivait plus ç réfléchir, c’était trop dur. Au tout du moins, il ne voulait pas voir la réalité en face, il ne voulait pas affronter ses actes. Il était quoi, une bête ? Un bête contrôlé par ses instincts primaires, incontrôlable ? Sauter sur June de cette façon, la dévorer avec ses lèvres, la toucher jusqu’à la brûler, est-il fou ? Oui fou. Fou d’elle et de son corps, de sa façon d’être, aussi belle et charmeuse à son insu, joviale et chaleureuse, ouverte. Pour lui June c’était la perfection incarnée, sa moitié, sa vie, son monde. Tout tournait autour d’elle depuis quelques semaines, car il ne pouvait vivre sans elle. Plus maintenant.

Cependant, il avait défié ses convictions, ses principes, ses décisions. Charly avait parié sur un amour peut-être mélancolique et utopique, au lieu de rester dans sa vie stable avec une relation d’amitié merveilleuse. Alors pourquoi pleurait-il ? Pourquoi avait-il aussi mal, pourquoi ?

Pourquoi ?

C’était ça le problème avec Charly. Toujours à se poser des questions bien inutiles. Tout n’a pas de réponse dans ce monde et encore moins l’amour. Pour lui, tout devait avoir une logique implacable, tout devait être identifié, suivi, analysé. Alors, comment pouvait-il définir le dernier quart d’heure qu’il venait de vivre ? Son corps contre celui de June, leurs jambes emmêlées, leurs lèvres se dévorant, leurs mains électrisant chaque parcelle de leur peau, leur âme s’emboitant parfaitement. Ils étaient faits l’un pour l’autre, leur corps parlait pour eux. Ils avaient besoin de se toucher, de se connaitre, de s’apprivoiser, de se découvrir, au travers de douces et tentatrices caresses voluptueuses.

Doucement, avec une lenteur contrôlée, une larme traversa le visage de Charly pour s’échouer sur le sol. Elle était brûlante lui arrachant un gémissement. C’était trop, il avait dépassé les limites du retour en arrière, s’en était finie de cette belle et idyllique relation amicale. Pas après avoir goûté au fruit interdit. Si son esprit n’avait pas réagi, jusqu’où serait-il allé ? Jusqu’où aurait-il poussé sa chance ? Jusqu’où aurait-il entrainé June ?

Sa douleur était immense, mais celle de June ? Comme interprétait-elle tout ça, que pensait-elle ? Ses yeux, hésitant, remontèrent vers June et ses yeux humides. Evidement qu’elle était perdue ! Charly s’était excusée de la toucher, de prendre du plaisir dans ses bras, comment devait-elle le vivre ? mal, forcement. Elle devait se penser repoussante, moche et laide, alors que non. Elle était magnifique, parfaite, belle. Aux yeux de Charly il n’y avait pas plus belle qu’elle. Toutes les femmes de ce monde n’arrivait pas à égaler la beauté naturelle et la simplicité de June.

June. Charly pourrait l’épouser sur le champ, lui donner tout l’amour qu’il avait, sacrifier beaucoup de chose pour son bonheur. June c’est le soutien qu’il a toujours recherché, l’amie qui est là quand ça ne va pas, mais qui te fait rire sur n’importe quoi. C’est la personne avec qui les blancs, deviennent des moments de calme et plénitude. June, c’est la personne pour qui il quitterait tout si elle avait besoin de lui, il achèterait l’Everest pour elle, mais s’il devait devenir esclave pour ça. June c’est la femme qu’il désirait, la mère pour ses enfants. Charly veut vieillir avec elle sur une rockingchair deux places sur la terrasse de leur maison, regardant au loin les paysages changer avec les années, voyant grandir leurs enfants, leurs petits-enfants et partir en même temps, main dans la main vers d’autres horizons.

Mais ça, Charly ne peut pas lui dire. Ça briserait leur dernier espoir de rester amis. Pourtant, il ne voulait plus être qu’un simple ami pour June. C’était plus possible, pas après avoir goûté à cette succulente femme, impossible. C’était trop. Mais comment faire ? Que faire ? Charly était perdu, encore plus quand June s’était approché de lui, attrapant faiblement ses mains, exerçant une faible pression dessus. Cette femme, c’était la bonté incarnée. Elle était trop bonne pour ce monde néfaste et cruel. Ses yeux étaient embués de larmes, reflétant une douleur extrême et une incompréhension palpable.

« Tu … ne t’excuses surtout pas. Tu n’étais pas le seul là-dedans, j’y étais aussi. Je suis désolée également à ce compte-là. Puisque j’ai ajouté de l’huile sur le feu … »

Ces mots. Ils finirent de déchirer le cœur de Charly. Mais regarde bien Charly, regarde jusqu’où tu as conduit June, regarde dans quel état tu l’as mise, regarde comment tu es cruel et sens pitié, à la merci de ton instinct d’animal. Les larmes coulèrent sur ses joues quand June se releva, ôtant la douce et rassurante chaleur de ses mains sur celles de Charly. Elle fuit. Tu t’attendais à quoi mec ? Qu’elle te dise merci ? Qu’elle s’accroche à toi férocement, te déclarant son amour ? Ne prend pas des rêves pour des réalités, tu viens de la briser, lui faire perdre confiance dans le peu d’estime qu’elle a d’elle-même. Tu n’es qu’un loser pathétique, irréfléchi et immature, qui ne sait pas comment gérer sa vie. Tu caches tes sentiments pour te protéger, car ta vie stable est si confortable que l’imprévu te faire pleurer des nuits entières. Tu es un gamin surprotégé qui n’ose pas avancer et qui, pourtant, fait de grande morale sur l’intégrité et le respect des autres. Mais regarde bien Charly, regarde bien au fond de toi. Regarde comment c’est noir, malsain et vide. Tu n’es qu’une coquille vide Charly.

Charly entendait l’eau du robinet couler à flot, imaginant sans mal le visage dévasté de June. Comment en étaient-ils arrivés là ? Où est le point de départ de cette affreuse mascarade ? Surtout, où est le point final ? Charly n’arrivait plus à respirer normalement à travers ses sanglots, tant la culpabilité l’enserrait au fond de lui. L’étau se referme petit à petit, remontant sa culpabilité à son cœur. N’oublie pas.

C’est pathétique. Il est pathétique. Charly ravalait ses sanglots comme il pouvait, empêchant son esprit de divaguer et partir trop loin dans des réflexions morbides. C’est ça son problème. Dès qu’il est confronté à de la douleur, Charly préfère se flageller lui-même, se confronter à son for intérieur et se balancer ces quatre vérités, au lieu d’affronter le vrai problème. Un lâche, tout bonnement.

Sans vraiment savoir comment il avait réussi à se lever, Charly prit appuie sur les accoudoirs du canapé à la recherche d’aide n’importe qui elle est. Ses pieds étaient lourds, aussi lourd que sa tête remplie de pensées négatives. Tous ses gestes étaient lents et sous l’emprise de ces pensées néfastes. L’eau du robinet coulaient encore, camouflant les gémissements étranglés de June.  Ses mains effleuraient les murs, ses yeux calfeutrés dans les larmes, brouillant sa vue, ses sens, ses sentiments. Il était perdu. Le sol et les murs n’avaient aucunes textures sous ses pulpes, plus rien n’avait d’odeur, ni de couleur. Tout était noir et contrasté. Ces yeux bleus étaient perdus dans la marée de larmes qui ruisselaient sur ses joues, pigmentant ses joues et ses poches d’un rouge maladif.  Son visage et ses traits étaient tirés, ses lèvres gercées et mutilées à coup de dent.

Devant lui, la silhouette floue de June, les mains sur le visage, de l’eau glissant au travers ses doigts. La lumière de salle de bain faisait danser les ombres minimalistes sur le sol du corps de June prit de sursaut par les sanglots. C’était pathétique. Ils étaient arrivés à un stade les plus terrible. Leur amour commun les rognait de l’intérieur, tel de l’acide. Ils souffraient à en mourir. Ils aimaient à en mourir, à s’en faire mal, à s’arracher le cœur, ils étaient malade d’amour. Comment ce sentiment pouvait-il détruire ainsi ?

Ses pas l’amenèrent vers June. Doucement, timidement. N’osant pas trop s’aventurer, les limites n’étant plus définit. Elle était devant lui, le visage lacéré de larme, les traits déformés par la douleur. Mais. Mais, elle restait belle, à ses yeux. Ces lèvres avant si pleines et rosées, étaient couvertes de blessures. Charly avait fait de June que l’ombre d’elle-même. C’était un crétin follement amoureux d’une femme si parfaite.

Dans un geste timide et tremblant, Charly prit June dans ses bras, rapprochant son corps du siens, enlaçant son corps, comme une bouée de secours. La chaleur du corps de la jeune femme, amplifiait les larmes de Charly, qui enserrait cette fragile confiance dans ses bras lâchent. Ses mains s’accrochèrent au dos de June, agrippant les pans de son vêtement, ancrant ses ongles dans sa peau, s’assurant de ne pas tomber dans un gouffre plus profond. Charly avait déposé sa tête dans le cou de June humant se doux parfum, laissant libre court à ses larmes, étranglant des sanglots puissants et lourds. Plus les larmes venaient, plus ses mains s’agrippaient à June, comme si son unique secourt était-elle, et rien d’autre. June était sa raison d’exister.

« Je … »

Un sanglot coupa son intervention, lui donnant des hauts le cœur. Il se sentait tellement con face à cette situation, si seulement, si seulement … mais merde si seulement il avait été plus prudent, s’il avait été moins lâche !

« Je … June, je suis si désolé. Désolé, d’avoir été con, d’avoir été stupide. June, si tu savais comme je m’en veut. Tu n’y es pour rien, je suis le seul salop de l’histoire. Je t’interdis de t’en vouloir … ne souffre pas s’il te plait, je t’en supplie ne souffre pas … »

Charly n’avait pas pleuré comme ça depuis le retour de sa mère biologique. Son cœur souffrait, il souffrait tellement que son corps était prêt à lâcher, tant la douleur était grosse et la culpabilité écrasante. Comment avait-il fait pour en arriver là ? Il ne pouvait plus faire marche arrière, il devait tout dire, tout évacuer. Charly devait se confronter à lui-même, aux spectres de ses envies.

« June … tu es si belle. Tes yeux, tes lèvres, ton sourire, ton corps, tout en toi est attirant. Tu n’es plus une petite fille à queue de cheval, tu es un femme séduisante et magnifique. Ta bonté et ta chaleur n’a pas d’égale dans ce monde merdique. Tu es une … June, tu es …. Mais merde ! … June, tu es si parfaite. Tu es … »

Ses mains descendaient le long du corps de June, caressant cette silhouette si belle et harmonieuse. Elles prirent place sur ses hanches, l’agrippant plus fortement, s’accrochant désespérément à elle. Le visage de Charly se relevait, rencontrant les yeux de June, se verrouillant à eux, reflétant tout l’amour et la tristesse qu’il ressentait. Il posait son front contre celui de June, gardant ses yeux dans les siens, les sondant à travers ses larmes, les sanglots agitant douloureusement son corps, qui s’agrippait à June telle une bouée de sauvetage.

« June, je …. Pour rien au monde je ne veux te perde. Tu es mon centre de gravitation, tu es essentielle à mon existence, si je te perds … comment je vais faire ? Je veux te garde pour moi, mais je ne peux t’empêcher de vivre ta vie. Mais, le simple fait de te voir … de te voir … avec un autre … »

Ses larmes se mêlèrent à de la frustration et à de la colère, agitant plus sauvagement son corps. Ses ongles s’enfonçant dans les hanches de June.

« … ça me rend fou. »

Charly s’écarta doucement de June, rendant à leur corps une distance respectable entre eux. Les yeux dans ceux de June, les larmes se calmant peu à peu, laissant derrière elle un voile de tristesse. C’était lourd pour son corps, cette tristesse et culpabilité.

« Merde, June, qu’est-ce qui nous arrive ? »

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MessageSujet: Re: Loser like me - Ft. Charly   Loser like me - Ft. Charly EmptyDim 9 Juil - 23:00



Don't let me down..

Ft. Charly Holloway

Elle était désespérée.. désespérement triste. Ennuyeuse. Tourmentée par ce  qu'elle venait de vivre. Ce n'était clairement pas anodin. Et cela même si elle ne serait pas contre que cela devienne un rituel entre eux deux. Jamais elle n'aurait pensée un jour qu'elle se retrouverais dans une telle situation. Elle se sentait pathétique. Pathétiquement amoureuse. Amoureuse d'un jeune homme qui ne savait pas réellement où donner de la tête.

Avait-elle tord de croire que ça pourrait le faire entre eux? Comment le saurait-elle? Autant demander à un muet de chanter. Son coeur s'emballait chaque fois qu'elle repensait à ces baisers. Pauvre bête. Elle serait sans doute détruite toute sa vie. Frustrée de ne pas pouvoir tenter sa chance avec ce bellâtre.

Elle était amoureuse, c'était sans doute la première fois qu'elle ressentait ce sentiment. Ses petits-amis précédents n'avaient été que distraction. Amourette tout au plus. En aucun cas elle n'avait vue l'avenir et le monde si grand avec eux. Lui, il était parfait à ses yeux. Enfin un homme qui la considérait pour son intelligence et ses idées.

La blonde fixait le carrelage de sa douche. De gros carreaux gris foncés séparés par de la petite mosaïque dorée. Elle sourit un instant en repensant au jour où elle était partie les choisirs en magasin. Des larmes vinrent accompagnés ce rictus. Où avait-elle la tête? Pourquoi allait-elle bousiller une telle relation? Son coeur lui disait de foncer, mais au fond elle avait désormais une peur effroyable des conséquences de ce qu'elle avait engendrée.

Tout  à coup elle ressentit deux bras l'entourer. C'était ceux de Charly. Son Charly. Elle était heureuse qu'il soit là. Aggripant ses mains au jeune-homme, elle appréciait chaque caresses. June ferma les yeux un instant, tout en restant blôttit contre celui qu'elle aime tant. Pour une fois elle ne se sentait pas seule. Ce n'était plus la petite fille abandonnée et peureuse. Elle savait qu'il serait toujours là pour elle. Qu'elle pouvait compter sur lui plus que sur quiconque. Seulement, l'idée de séparer son corps du sien était particulièrement douloureux.

Lorsqu'elle releva les yeux vers lui, elle avait devant elle toute les raisons du monde d'être heureuse, ce qui eu le don de la faire sourire intérieurement. Ses yeux amplit de larmes la laissait perplexe. Elle ne savait pas trop ce qu'il allait lui annoncer, mais elle était prête.Elle gobait chaque mots qui sortaient de sa bouche. Désireuse tant ses mains descendaient toujours plus bas sur son corps. Des frissons vinrent se former une fois de plus sur ce dernier.

Tout ce qu'elle avait toujours rêvée d'entendre sortit. Mots après mots, ils étaient plus beaux les uns que les autres. Le rendant tous plus désirable. Charly. L'éternel Charly Holloway, l'homme de toutes ses envies. Ce n'était pourtant pas le cas au début, mais depuis qu'elle s'était mise à avoir des sentiments pour lui, il était si beau. Elle avait enfin ouvert les yeux sur celui qu'elle avait eu la chance d'avoir à ses côtés depuis tant d'années.

Il pleurait de plus belle. La blonde ne l'avait jamais vu dans cet état. Il faut dire qu'il était quelqu'un d'extrêmement souriant.. pas du genre à se laisser surmonter par la tristesse. Là, ce n'était clairement pas le cas.  Il ressera ses ongles dans les hanches de celle-ci ce qui eu le don de lui faire faire un sursaut, s'écriant presque de la douleur.
« … ça me rend fou. »
"Aïe.. Charly.."

Elle attrape entre ses douces mains le visage de ce dernier et embrasse son front le plus tendrement possible. Ils étaient tout les deux trempés, l'eau n'avait cessée de couler alors elle prit appuie sur le mur à côté du beau brun et s'asseya l'invitant à en faire de même. Lorsqu'ils furent à la même hauteur, les yeux dans les yeux elle se mit à chuchoter.

"Tu veux savoir ce qu'il nous arrive? Regarde autour de toi pendant quelques seconde. Tu es venu me rejoindre sous ma douche Charly.. Rien que ça. J'aurai pû être nue, mais tu t'es mis à ressentir tellement de choses à la fois, que je suis certaine que tu n'as aucunement pensé à cela?. Tu as pensé à me rejoindre parce que tu savais que j'allais mal.."


Sa main vient délicatement trouver la sienne et leurs doigts s'entrelacent. Son pouce s'agite doucement sur la main de son tendre ami. Il lui faut du courage pour dire ce qu'elle a à lui dire, elle qui est de nature franche, tout à coup ce n'est pas évident. Elle mordille sa lèvre inférieur à maintes reprises avant de se décider à sortir tout ce qu'elle a sur le coeur.

"De tout ce que tu as pu me dire, j'en déduis Charly, que tu es amoureux de moi?"

Ses yeux se baissent vers leurs pieds, de son autre main elle essuie les gouttes d'eau qui lui coulent sur le visage. Si elle attendait avec impatience que Charly le lui réponde qu'il l'aime sincèrement, elle ne voulait en aucun cas que ce soit le contraire. Elle serait déçue. Profondément.

"Je .. tu sais je ressens exactement la même chose. Ca peut paraître dingue, mais j'ai besoin de toi dans ma vie. Je me sens tellement possessive et jalouse lorsqu'une autre t'approche..  C'était déjà un peu le cas lorsque tu étais en fin de relation avec Michelle.. J'en avais honte mais je te voulais pour moi et rien que pour moi. Est-ce que c'est malsain? Sincèrement je m'en contre-fiche. Charly.. je crois bien que.."

C'était dur, bien plus dur que tout ce qu'elle n'avait pu imaginer. Ils étaient à présent deux adultes qui devaient assumer leurs émotions. Celle-là avait tout changée entre eux.

"Je crois que je suis tombée amoureuse de toi Charly.. véritablement.."

La blonde ferme à nouveau ses yeux pour ne pas voir la grimace de son ami. S'il allait en faire une. Après tout tout était possible.

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MessageSujet: Re: Loser like me - Ft. Charly   Loser like me - Ft. Charly EmptyLun 17 Juil - 13:00

loser like me
devient celle qui se toujours fier de nous

Dire qu’il était perdu, c’était un euphémisme. Dans la tête de Charly tout tournaient très vite, dans tous les sens, sans connections logiques et ordre basique. C’était le bordel, pur et simple. Toutes ses idées, convictions, décisions, tout volait en éclat, se répercutant dans sa boîte crânienne, accentuant son mal de crâne. Tous ces météores intensifiaient ses larmes, brûlant ses yeux, dévorant sa chaire, brisant son cœur.

L’amour ? L’avait-il connu un jour ? Michelle ? Charly n’était pas sûr. Les sentiments qu’il avait pour June étaient tellement intenses, inconnus, brutaux et bestiale, alors qu’avec Michelle c’était … rien de tout ça. C’était, timide, mignon, réservé, un peu coincé par moment. Il n’avait pas envie de toucher Michelle autant qu’il avait envie de posséder June, de la caresser, de l’embrasser. Alors, certainement, l’amour il ne l’avait pas connu et qu’est-ce que ça fait peur. Charly en tremblerait s‘il pouvait, tellement cette inconnue lui faisait peur. Tant cette plaine, remplie d’obstacles, d’aventures et de découverte était vaste.

Charly n’était pas un aventurier dans l’âme, lâche à ses heures perdues et pas forcément fiable dans les situations de crise. Pour sauver les autres, faut déjà sauver ses fesses, grand dicton qui lui permettait de déculpabiliser. Alors, là, prendre une décision, se lancer dans l’inconnue de l’amour, c’était beaucoup pour lui. Il n’était pas prêt, c’était trop soudain, comment ça pouvait lui prendre au nez comme ça ?

Mec, sérieux ? Tu fais genre que tu ne t’en rendais pas compte ? Quand tu fantasmais sur June dans ta douche en te touchant, en rêvant d’elle a en mouillé des draps, quand elle ne répond pas à tes messages tu t’inquiètes, que ne plus lui parler te brise le cœur, tu crois quoi ? De l’amitié. Tu es bien malsain. L’amour, c’est de l’amour et une putain d’attirance physique et sexuel. Tu n’es qu’un lâche qui n’assume même pas ton statut de sous merde. Tu n’es pas foutu de prendre des décisions, tu es un enfant pourri gâté, qui refuse de se confronter aux autres quand ça demande un peu d’investissement. Charly, va falloir que tu grandisses. Regarde June, elle a pris ses couilles, t’a confronté à ses sentiments se mouillant jusqu’au coup, risquant votre amitié pour sa sincérité, donc là, tu vas bouger ton cul et agir comme un homme. Un adulte, une personne responsable. Sinon, c’était ta vie entière qui va basculer dans un inconnu de ténèbres et de tristesse. Charly, bouges toi !

« Tu veux savoir ce qu'il nous arrive ? Regarde autour de toi pendant quelques secondes. Tu es venu me rejoindre sous ma douche Charly. Rien que ça. J'aurai pu être nue, mais tu t'es mis à ressentir tellement de choses à la fois, que je suis certaine que tu n'as aucunement pensé à cela ? Tu as pensé à me rejoindre parce que tu savais que j'allais mal. »

Les yeux de Charly étaient verrouillés à ceux de June sondant tous ses mots, buvant ses paroles, analysant le contexte dans lequel ils étaient tous les deux. C’était une situation invraisemblable. Qui aurait pu prédire un tel déroulement, une telle finalité ? Cette soirée qui devait être si … confortable. Ils devaient jouer, rire et regarder des séries entre meilleurs potes, juste profiter, d’être ensemble. Alors que là, ils étaient sous une douche glaciale, à ouvrir leurs cœurs sur des thèmes qui n’avaient pas lieu d’être en amitié.

Effectivement, elle avait raison. Elle aurait pu être nue, de l’eau glissant sur ses formes généreuses, luisant sa peau. June aurait pu être dans son plus simple appareil, mais pourtant rien de ses pensées malsaines ne l’avait traversé. Charly voulait juste s’assurer qu’elle allait bien, qu’elle ne s’effondrait pas, à cause de lui et de sa lâcheté maladive. Alors oui, il voulait juste la protéger de cette souffrance, qui lui avait infligé. Tu es horrible Charly.

Dans un geste lent, doux et rassurant ses doigts retrouvèrent ceux de June, s’emmêlant à la perfection, comme s’ils étaient destinés à être ensemble, à s’unir dans la plus grande des facilités. Ses mains étaient douces, chaudes, rassurante. C’était bon d’avoir June à ses côtés. Malgré la souffrance, son aura dégageait de l’amour et été chaleureuse. Charly sentait ses muscles se défroisser et se détendre tout doucement avec ce contact, voyant ses larmes se tarirent tranquillement. June c’était le fourreau de son épée, là où il peut être lui-même, se lâcher.

Dans une douce pression, Charly incitait June à continuer ses propos. Sa douce voix calmait Charly, remplissant son cœur d’amour et de tendresse, calmant ses sanglots d’enfant gâté. Il sentait que June allait lui confesser quelque chose de dur et douloureux, une chose qu’elle cachait au fond d’elle depuis longtemps, vivant avec elle dans le cru de son ventre. Ses yeux étaient perdus, hésitant, recherchant du courage. Charly, lui caressa doucement le revers de sa main.

« De tout ce que tu as pu me dire, j'en déduis Charly, que tu es amoureux de moi ? »

Charly fixait un point invisible dans la salle de bain. Ses yeux tracèrent les joints du carrelage mural, décortiquant les couleurs, fixant sans réelle raison ce mur, si singulier, mais si libérateur. Les parles de June étaient rentrées dans sa tête, mais son inconscient les avaient fait partir aussi vite, laissant un vide profond dans son cœur et dans son esprit. La pression qu’il exerçait sur la main de June disparaissait tout doucement, comme si son âme quittait son corps. La main de Charly glissait entre les doigts de June, retombant mollement sur sa cuisse, puis entre ses jambes. Toute énergie vitale avait quitté son corps, ses yeux toujours perdus dans le vide.

Charly tournait la tête en direction de June, essayant de supporter le regard hésitant de la jeune femme, la bouche ouverte, les yeux perdus. Que venait-elle de dire ? Quoi ? Charly, amoureux ? De June. Dans sa tête un rire jaune résonnait, à s’en étouffer. Evidemment, qu’il l’aimait, mais à quel prix ?  June c’était sa moitié, son essence même de vie, comment ne pourrait-il pas l’aimer.

« Je ... tu sais je ressens exactement la même chose. Ca peut paraître dingue, mais j'ai besoin de toi dans ma vie. Je me sens tellement possessive et jalouse lorsqu'une autre t'approche. C'était déjà un peu le cas lorsque tu étais en fin de relation avec Michelle. J'en avais honte mais je te voulais pour moi et rien que pour moi. Est-ce que c'est malsain ? Sincèrement je m'en contre-fiche. Charly… je crois bien que … »

Les yeux de Charly s’étaient ouverts sous la surprise. Il fixait June comme-ci c’était la plus belle chose de Ce monde, oui elle l’était, c’était la plus belle chose du monde. Mon Dieu, son cœur venait de faire un bond dans sa poitrine, il voulait sortir de cette cage, tout détruire sur son passage pour enlacer son voisin, lui dire à quel point il l’aime. Son cœur battait la chamade, il sentait son souffle devenir plus irrégulier, ses sanglots revenir au galop, ses yeux le brûler.

« Je crois que je suis tombée amoureuse de toi Charly… véritablement… »

Tout s’était arrêté. Dans le cœur de Charly plus rien ne fonctionnait. Les neurones avaient cessé leur travailler inlassablement, les circuits avaient été coupés, le sang ne montait plus à sa tête. Les larmes redoublèrent à l’orée de ses yeux, coulant à flot sur des joues, mourant sur ses mains. Sa respiration été erratique, son nez coulait, sa bouche exprimait ses sentiments par des gémissements, coupé par ses pleurs. Plus rien ne tournait en rond dans sa tête, tout était désorganisé, il ne pouvait plus réfléchir plus longtemps.

Elle l’aime. Lui. Le lâche peureux et maladroit en amour qu’il est. Cette femme, parfaite, l’aime. Dans son cœur il prédomine sur toutes ses autres relations, pour elle c’est celui avec qui elle veut avancer. Charly peinait à croire qu’un tel miracle pouvait se produire, pouvait existe dans ce monde. Sa moitié, sa vie, son essence même, partageait les mêmes sentiments que lui.

Dans un élan d’adrénaline Charly attrapa June par les épaules et l’enlaça à en mourir, comme si c’était la dernière chose sur cette terre qu’il pouvait faire. Ses larmes coulaient le long du cou de June, son souffle tapant sur sa peau et ses lèvres effleurant ce doux parfum. Ses mains étaient agrippées sur les côtes de June, le serrant fort dans ses bras, passant tout son amour pour elle au travers de cette échange corporel.

Ses lèvres se posèrent sur le cou de June dans un baiser timide, tendre. Charly remontait doucement sur la mâchoire de June, prenant bien le soin de ne laisser aucune parcelle de peau intacte à ses baisers. Ses mains remontèrent vers la poitrine de June, la frôlant doucement, sentant la fibre de ses vêtements sous ses mains, sa bouche continuait son périple vers ces lèvres si tentatrices.

La bouche de Charly arrivait au niveau de la commissure de celles de June, ses mains encrées sur ses côtes au niveau de sa poitrine. Les yeux de Charly se levèrent en direction de June, examinant son expression et ses sentiments, son souffle tapant sur les lèvres de June. Charly ne savait pas très bien ce qu’il faisait, il ne comprenait pas d’où lui venait cette soudaine confiance. Mais une chose était sûre, il n’avait jamais été aussi sur de lui concernant ses sentiments amoureux. Michelle à côté de ce qu’il ressentait pour June ce n’était rien. Charly était certain d’avoir trouvé son âme-sœur, celle avec qui il désire faire sa vie.

« Vieillissons ensemble, June. »

Après cet inaudible murmure, les lèvres de Charly rencontrèrent leurs jumelles, dans un tendre et délicat baiser. Sans pressions, sans empressement, juste à la découverte de ses nouvelles amies. Les mains de Charly se firent plus baladeuse, sur la poitrine de June avec un peu plus de pression, sur ses côtes et ses hanches. Dans un geste maitrisé, Charly installa June sur ses genoux, en embrassant avec plus de d’intensité les lèvres de June.

« Je t’aime »

La tête de Charly se posa délicatement sur la poitrine de June, expirant longuement, serrant June dans ses bras.
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MessageSujet: Re: Loser like me - Ft. Charly   Loser like me - Ft. Charly EmptyMer 19 Juil - 12:36



Love me like you do


Ft. Charly Holloway

Petit à petit le monde qui était autour d'eux n'était plus visible. Elle se sentait seule, à l'étroit sous cette douche avec Charly. Étais-ce ce que l'on ressentait lorsque la personne que vous aimez le plus vous avoue elle aussi ses sentiments, qui s'avère être qui plus est réciproques? Elle n'en savait trop rien. June était bien auprès de lui et c'était tout ce don elle avait besoin en ce moment même.  Plus rien ne comptait désormais, ils seraient deux face à la Terre entière, deux amoureux dans le vent. Cette relation se devait marcher, elle était si importante aux yeux de la blonde qu'elle regretterait presque ses aveux si cela se déroule mal par la suite. Ce ne serais sans doute plus jamais pareil, elle avait gagnée en plus de son meilleur ami, un amour véritable. Quelqu'un qui l'aimait vraiment pour tout ce qu'elle était et non pas juste ses beaux yeux. Parce que June il faut pouvoir la suivre. Ce petit bout de femme carbure tellement que pleins d'hommes auraient déjà abandonnés. De toute façon, elle se fichait bien ça puisque maintenant elle avait le meilleur partenaire qui soit. Il était tout ce qu'elle aimait. Comme si à sa naissance Dieu s'était amusé à verser un peu de chaque qualités et de défauts pour le rendre à la fois si parfait et complexe à ses yeux.  Elle savait bien que Dieu n'avait rien à voir là-dedans, tout ce qu'il était il le devait à ses deux pères et sa mère. Autant d'un point de vue génétique, qu'éducatif.  

Un nœud se forme lentement sous sa poitrine, une angoisse, une peur terrible. Elle s'imagine le perdre, d'une quelconque façon, elle n'est tellement pas égoïste qu'elle préférerait le savoir et non le voir avec une autre que mort ou malheureux. Elle ne sait que trop bien comment se termine les relations amoureuses la plupart du temps. Dans son cas, elle en avait eu un exemple ragoutant par sa mère. Elle ne sait que répondre à Charly. Enfin non, elle le sait sincèrement au fond d'elle même puisque c'est ce qu'elle ressent de plus profond, mais devrait-elle pour autant se lancer un peu plus loin? N'aurait-elle pas dû tout arrêter quand elle en avait encore la possibilité? Merde. Elle aimerait juste se taper la tête quelque part et se réveiller. Les derniers mots de Charly reviennent en boucle "Je t'aime". Fallait-il qu'il le crit sur les toîts pour qu'elle le comprenne ? Elle savait bien ce que tout cela signifiait. Qu'un jour ou l'autre elle serait confrontée à souffrir pour tout ça. Parce que pour elle ça n'existe pas les comptes de fées "Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" digne d'un Disney. Puis ça lui fout la gerbe en plus. June aimerait juste être avec lui et ne pas voir les jours défiler. Parce que faire des plans d'avenir ça mène forcément à quelques déceptions.

Lorsqu'il décolle sa tête de sa poitrine, un vide se fait ressentir en elle. Elle ressent que son regard est posé sur elle sans même avoir à le regarder également. Il attend. Patiemment, presque inquiet de ne pas voir venir une réponse de sa part. Tout se chamboule à nouveau. Dieu que cette fille est compliquée !


-Moi aussi Charly.. je t'aime tellement fort que ça me fait presque souffrir de me dire que tout cela pourrait être anéantit. Que tout pourrait s'arrêter.. mais je t'aime plus que de raison alors je me lance à l'eau et je veux bien voir où nous mènera ce nouveau chapitre de notre vie.

Elle s'exprimait calmement, pourtant elle bouillonnait d'envie de pleurer, crier, sourire. Oui, tout ça en même temps dans un si petit corps. Une envie dingue de le prendre contre elle, de l'embrasser ou bien de le faire fuir. De lui dire de se barrer loin d'elle, parce qu'elle finira certainement elle aussi par causer son malheur, mais c'est inévitable. La machine est en route et plus rien ne peux l'arrêter et la belle ne souhaitait en aucun cas voir de nouveau les yeux du beau brun remplit de larmes. Désormais et sa vie toute entière elle refuserait de voir une perle d'eau salée couler le long de cette joue.

June se décide enfin à regarder son interlocuteur. Un léger sourire vient cacher ses inquiétudes, qui se transformeraient sans doute en terreurs nocturnes tant elle les refoules en elle. La blonde dépose sa main délicate et frêle sur la joue de celui qu'elle aime, caressant de son pouce l'épiderme mouillé qui s'offre à elle. Plus jamais elle ne voudrait être séparée de lui.Plus jamais. Son visage se rapproche tendrement du sien et les lèvres de la jeune femme viennent retrouver encore et toujours celles de son amour. Un sentiment de bien-être et une envie d'aller plus loin pénètrent en elle. Comme un second souffle. Un nouveau départ dans sa vie qu'elle trouvait merdique à cause de sa famille. Famille qu'elle ne voudrait jamais présenter à cet homme qu'elle chérit de tout son être.  Elle démêle la chair qui compose leurs lèvres, l'une de l'autre avant de venir apaiser son cœur en déposant sa tête contre le torse de Charly, June mordille sa lèvre inférieur et fixe de ses yeux de biches le brun sur qui elle est confortablement installée.

-Je me pose une question, que je devrais sans doute te poser.. est-ce que tu veux rester ce soir ici..  avec moi ?



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MessageSujet: Re: Loser like me - Ft. Charly   Loser like me - Ft. Charly EmptyMer 19 Juil - 15:31

loser like me
ton corps est une tentation interdite

Son cœur battait la chamade, comme jamais. Ses yeux ne savaient plus où donner de la tête, tant les émotions étaient nombreuses au fond de son cœur et que ses neurones est reprit une activité normale.  Charly, sentait une boule de bonheur au fond de son ventre, cette douce chaleur réconfortante, agréable qui se diffusait dans chacun de ses membres, relaxant toute cette tension. Il avait accumulé toute la tension d’un homme sur toute sa vie en l’espace d’une demi-heure.

Charly se sentait soulagé, apaisé avec lui-même en accord avec ses sentiments et ses envies. Depuis longtemps il n’avait pas été raccord avec ses pensées, luttant contre les points et les lignes de conduites qu’il s’était fixé. June ce n’est pas Michelle, durant de longues journées Charly s’était ressassé ses pensées, inlassablement, tentant de se convaincre. Ce fût une longue et périlleuse aventure, s’arrachant les cheveux, pleurant à chaude larme, détruisant des objets, s’en convaincre aura été une litigeuse progression. Cependant, il se sentait changé, grandit, comme-ci cette prise de conscience pensait insouciamment sur son évolution et sa progression dans le domaine des sentiments.

La tête de Charly reposait sur le haut de la poitrine de June suivant doucement le rythme de sa respiration et les battements de son cœur. Il aurait pu rester comme une éternité, bercé par cette douce mélodie et le parfum enivrant de sa chère et tendre. Son cœur loupa un battement à cette appellation. Dorénavant, June était cet être si précieux qu’on pourrait décrocher la lune pour lui, déranger une famille d’ours pour lui donner un logement et tuer pour la voir vivre. Pour June, il se sentait prêt à soulever des montagnes, à affronter des peurs de face, de ne plus se mentir, d’accepter les vérités qui s’étalaient devant lui. Il était changé. Charly se sentait légers, comme un ballon d’hélium dans le ciel, le cœur en paix et ses certitudes remises à leur place. Mais, June était à lui. Son cœur loupa de nouveau un battement. Charly va devoir apprendre à dompter son cœur, sinon sa vie risquait de se finir beaucoup plus vite qu’elle n’avait commencé.

Doucement, Charly ôtait sa tête de la poitrine de June, retirant cette douce et tendre chaleur humaine que cette femme dégageait. Tellement enivrante et charmeuse s’en qu’elle ne s’en rende compte. Savait-elle l’attraction qu’elle exerçait sur Charly ? En avait-elle au moins conscience ? Il n’était pas possessif ou jaloux, mais dans son subconscient, des scénarios plus incongrus les uns que les autres germaient, créant des petites ridules aux niveaux de ses yeux, fonçant son front. Non, personne. Tout du moins aucunes personnes du sexe masculin devait approcher June à plus de dix mètres, sinon ils seraient attirés par cette attraction. S’il pouvait, Charly se donnerait des baffes, tellement ses pensées étaient ridicules et dépassées. Depuis quand le sexe opposé ne devait pas approcher les amoureux ? Ridicule mon pauvre mec.

Les yeux de Charly se posèrent sur June scrutant les moindres traits de son visage, la moindre caractéristique de sa peau. Elle était belle, si laiteuse, mais si attirante. Cette pureté délicate, comme jamais touché, jamais abimé.  Cette innocence qu’on avait envie de déflorer avec bestialité mais douceur. Des sueurs pointèrent le bout de leur nez sur le front de Charly, lui donnait des bouffées de chaleur. Des pensées fantasmatiques effleurèrent ses esprits, rendant le tout trop bouillant et inadéquate à la situation.

June évitait ses œillades, inquiète. Cette attitude ne rassurait guère Charly qui cherchait à capter ses yeux. Toute sa confiance durement acquise se sentait mis à mal, ébranlée, confuse. Que se passait-il ? Regrettait-elle ses propos, la tournure des événements ? Certainement partageait-elle les mêmes inquiétudes que Charly, avant et maintenant que leur relation a changé. D’ailleurs, ils n’avaient pas statué sur le type de relation qu’ils avaient. Charly devait arrêter avec ces questions qui n’avait pas lieu d’être.

« Moi aussi Charly…  Je t'aime tellement fort que ça me fait presque souffrir de me dire que tout cela pourrait être anéantit. Que tout pourrait s'arrêter… mais je t'aime plus que de raison alors je me lance à l'eau et je veux bien voir où nous mènera ce nouveau chapitre de notre vie. »

Les yeux de Charly étaient écarquillés, sa bouche légèrement ouverte sous la surprise. Il était idiot de penser qu’il était le seul à souffrir du changement de cette relation. Ils savaient tous les deux que tout, dorénavant, pour prendre fin du jour au lendemain, comme de très belles choses pouvaient arriver. A contrario de l’amitié, l’amour était plus instable, plus fatidique, plus incertain, plus … fragile. L’amour n’était pas dompté et tangible comme l’amitié, reflétant des côtés de nos personnalités ingrats, ridicules, possessifs, malsains. A du très haut niveau. Ils allaient découvrir des sensations et des pensées qu’ils n’auraient jamais crus avoir.

Les bras de Charly entourèrent le corps de June dans un chaleureux câlin, sa tête reposant au niveau de son torse. Son bras entourait le bas de son dos, caressant doucement son tee-shirt et l’autre était autour de ces épaules, caressant ces cheveux. Berçant leurs corps lentement, comme pour la rassurer, lui dire qu’elle ne devait pas s’en faire, que tout irait bien. Qu’elle ne devait rien craindre, qu’il l’a protégerait. Mais. Quelle crédibilité avait-il ? Aucune. Charly n’était pas crédible, lui faible et lâche jeune homme qu’il est. Peureux de ses propres sentiments, évitant les vérités qui s’offraient à lui. Alors de quel droit pouvait-il rassurer June, pour que ces peurs se tarissent ? Aucun. Pourtant il le devait, car aujourd’hui ils avançaient ensemble, sur le même chemin, sur le même destin. Toutes décisions auraient un impact sur l’autre, chaque petite chose de la vie se répercuteraient sur l’existence de l’autre.

« June, je ne suis pas le mieux placer pour parler de confiance et d’assurance de nos sentiments. Mais, nous sommes tous les deux sincères et passionnément amoureux, essayons de croire à cette faible flamme d’espoir, d’accord ? Je … t’ai … me. »

Charly avait les joues légèrement rougies et les yeux fuyant, tant la gêne qu’il ressentait était forte. Jamais, Ô grand jamais, il ne s’était mis à nu comme ça. Tout à l’heure, c’était dans le feu de l’action c’était primordiale de le dire, c’était vitale. Là, il était gêné, c’était … étrange, mais agréable aussi. Cette petite boule de chaleur venait de nouveau s’incruster dans le bas de son ventre. C’était très agréable.

Les lèvres de June se posèrent délicatement sur celle de Charly, comme un papillon sur une fleur. Le côté délicat et pur de ce baiser donnait des envies bestiales et insoupçonnées à Charly, il voulait dévorer ses lèvres, les mordes et les embrasser comme jamais elles ne l’ont été. Ses mains retrouvèrent les hanches de la jeune femme, resserrant son emprise sur elle. Ses lèvres se murent lentement sur celles de sa voisine, se délectant de se contact.  Si tendre, si doux, si audacieux !

Détachant ses lèvres des siennes, June regardait d’un air de biche Charly. Les mains toujours sur les hanches de la jeune femme, il la regardait d’un air interrogateur, ne comprenant pas les intentions de la jeune femme. Autant dire que Charly était aussi calé en fille qu’en médecine générale. Plus simplement, une bille. Même s’il avait un instinct de mâle, Charly avait du mal à remettre des émotions et des intentions sur le regard et le langage corporelle de June. Elle se mordit la lèvre inférieure, lui donnant des frissons osés. Dans la tête e Charly, en l’espace de quelques secondes, des idées sensuelles et torrides se bousculaient de sa tête. Les seins de June dans ses paumes, ses lèvres sur ses bouts de chaire, ses doigts dans l’entre sacré de la petite colline, ses mains dans ses cheveux, des petits cris, ses gémissement … Le dos de sa colonne vertébrale, un long filet de sueur glissa, lui faisant reprendre pied avec la réalité.

« Je me pose une question, que je devrais sans doute te poser… est-ce que tu veux rester ce soir ici… avec moi ? »

Les frissons qui avaient disparus quelques minutes avant, reprenaient possession du corps de Charly. Tous son corps étaient pris de frissons incontrôlables et sa tête marchait à vive allure, surchauffant. Toutes les images précédentes lui revenaient en tête et sa petite voix de diable lui susurrait qu’elles allaient devenir sous peu réelles. Que ses mains toucheraient cette peau si chaude et douce. Que ses lèvres embrasseraient la plus intime et plaisante parcelle du corps de June. Il devait se calmer, reprendre son calme et son souffle. Il n’était plus un ados dont les hormones étaient en feu, il devait contrôler ses envies. Mais avec une créature aussi tentatrice et voluptueuse que June, difficile de contenir ses pulsions.

Dans un geste lent et contrôlé, il attrapait la main de June afin de l’aider à sortir de la baignoire. Effectivement ce n’était pas l’endroit le plus glamour et romantique pour se déclarer sa flamme. Mais comme ils étaient uniques leur amour l’était aussi. Attrapant des serviettes à la va vite dans le placard, il frictionnait les épaules de June et essuyait son visage doucement. Avec toutes ces aventures ils en avaient presque oublié qu’ils étaient tout mouillés. Charly en profitait pour enlacer timidement et furtivement le corps de June appréciant le contact aussi court soit-il.

Séché, partiellement tout du moins, Charly entrainait June à sa suite afin de l’assoir sur le canapé. Cependant, après cette phrase tendancieuse que la jeune femme avait prononcée et dont il n’avait donné de réponse, il se sentait quelque taquin, voir pervers sur les bords. Prenant place sur le canapé, il tirait, avec un peu douleur certainement, June sur lui ses jambes de part et d’autre du corps de Charly. Ses mains se posait sur ses hanches remontant sur son dos, à la naissance de sa poitrine, sur celle-ci, stagnent un instant, puis sur son cou et sur ses lèvres. Charly déposait ses lèvres sur celle de June, installant ses mains sur ses cuisses.

Le baiser était tendre, doux, puis Charly, commençait à ressentir de nouveau cette douce et tendre chaleur au creux de son ventre, ces papillons voler dans son être, son corps bouillir. Alors, d’un geste furtif il mordilla la lèvre inférieure de June, volant l’accès à ses lèvres, gouttant à sa charmeuse langue. Les jumelles dansèrent doucement, puis un peu plus sauvagement, rendant cette valse torride. Gouttant plus profondément à l’une comme à l’autre, se délectant de ses lèvres sur audacieuse.

Le corps de Charly s’était collé à celui de June dans cette danse endiablée, les mains remontant follement sur les cuisses de June, puis dans son dos et à la naissance de ses seins, sans jamais briser cette barrière. Son corps avait chaud, il avait chaud à en mourir, cette chaleur au fond de son ventre brûlait ardemment, voulant sortir de cette cage étroite, désirant rencontrer sa terre promise.  Ses mains étaient dévorantes, excitée à l’idée de découvrir ce corps si beau, si tentant. Ses lèvres quémandaient de l’amour, du plaisir, du désir. Tout son être voulait posséder June, la sentir vibrer sous son corps, la voir partir dans un lieu très lointain.

« Devrais-je ? … »

Son souffle était erratique, chaud. Ses yeux étaient vitreux, remplis de luxure, tendancieux. Ses lèvres étaient gonflées, toutes rosées. Les mains de Charly restaient statiques à la naissance des seins de June, s’aventurant doucement à l’orée de ces petites collines. Ses pulpes rencontraient la rondeur de ses formes, palpant tendrement cette chair si délicieuse. Ses lèvres descendaient vers le cou de June, mordillant cette peau si laiteuse, léchant ce corps si tendancieux. Charly embrassant langoureusement chaque parcelle du cou de June, ses mains malaxant doucement ses seins, descendant vers son ventre, puis ses fesses, remontant vers ses hanches. Elles exerçaient ce chemin à la vitesse des baisers de Charly.

« Devrais-je rester ce soir ? … »

Le visage de Charly adoptant un sourire malicieux et pervers.

©junne.


Dernière édition par Charly Holloway le Sam 5 Aoû - 11:42, édité 1 fois
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Leah Armaniez

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