AccueilAccueil  PublicationsPublications  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez
La paperasse ce n'est pas mon truc. EmptyLa paperasse ce n'est pas mon truc. EmptyLa paperasse ce n'est pas mon truc. EmptyLa paperasse ce n'est pas mon truc. EmptyLa paperasse ce n'est pas mon truc. EmptyLa paperasse ce n'est pas mon truc. EmptyLa paperasse ce n'est pas mon truc. EmptyLa paperasse ce n'est pas mon truc. EmptyLa paperasse ce n'est pas mon truc. EmptyLa paperasse ce n'est pas mon truc. Empty

La paperasse ce n'est pas mon truc.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Anton Miles

Anton Miles
Membre de Pan

❖ Job : Chef de cardiologie
❖ House : South District
La paperasse ce n'est pas mon truc. Giphy

❖ Avatar : James Franco
❖ DC : Sara Pierce
❖ En ville depuis : 27/06/2017
❖ Messages : 189
❖ Needles : 380

MessageSujet: La paperasse ce n'est pas mon truc.   La paperasse ce n'est pas mon truc. EmptyMer 28 Juin - 3:19

© okinnel


Affalé devant mon bureau, je fixe l’écran d’un air lasse alors que je viens de mettre un point final à la dernière ligne de mon rapport. Je me laisse aller sur ma chaise, soulageant un moment mon dos en l’étirant, fermant les yeux tout en savourant ce moment de relaxation.  Faire les rapports d'opération était la partie moins amusante du travail. Il ne fallut pas longtemps avant que l'un de mes confrères fasse une apparition tout en râlant que la famille était ce qu'il y avait de pire dans la prise de décision sur une opération. " On devrait sérieusement interdire l'accès aux familles avant une opération. " Sourire aux lèvres je fis pivoter ma chaise dans sa direction pendant qu'il s'installait dans un fauteuil. " Les internes existent pour ça. Non ? Et puis je préfère encore faire face aux familles que de faire les rapports après une opération." Attrapant la tasse de café, je le porte à mes lèvres mais fais très vite demi-tour lorsque je sens le liquide froid rentrer en contact avec ma bouche. Fixant l’objet d’un air suspect tout en regardant ma montre et de me rendre compte de l’heure, cela fait 3 heures que je m'étais servi du café, et donc aussi tout ce temps que j’écris. " Cela fait exactement 3 heures que je suis assis devant un ordinateur et je suis plus fatigué qu'après une intervention, si tu veux changer de place ce serait avec plaisir. " Il n'en fallait pas plus pour que mon confrère se taise et me fasse un doigt d'honneur. " Sérieusement, je regrette le temps où Kris travaillait à l'hôpital." Arquant un sourcil, le docteur Scott se leva et se sert une tasse de café. " Pour que tu menaces le reste de l'hôpital ? " Sourire le plus antipathique, je lançais la balle qui se trouvait sur le bureau dans sa direction. " J'avais une bonne raison de le faire." Riant de pleins poumons après s'être servi son café, il repart avec la satisfaction d'avoir accompli une chose extraordinaire. J'étais épuisé et rien d'intéressant à l'hôpital, mes seules activités de la journée avait été de vérifier que les patients se portaient à merveille, faire des consultations et finir les rapports. Je ferme les yeux, restant un instant immobile face à cette image de Kris soupirant de plaisir dans une des salles de repos de l'hôpital. Soupirant, je les rouvre mais reste pourtant perdu dans mes pensées, me demandant où je pourrais me mettre pour me détendre en attendant l'heure de rentrer. Ou faire mon travail et attendre  que quelqu'un fasse un arrêt cardiaque ou aller martyriser des interne. La dernière idée n'était pas des plus mauvaise.
Revenir en haut Aller en bas
Kristina Miles

Kristina Miles
she's only for him

❖ Job : Infirmière aux Urgences
❖ House : South District
La paperasse ce n'est pas mon truc. Tumblr_inline_mrhvb8XcPr1qz4rgp

❖ Avatar : Candice Swanepoel
❖ DC : June McIver/ Ava Carter
❖ En ville depuis : 16/05/2017
❖ Messages : 264
❖ Needles : 672

MessageSujet: Re: La paperasse ce n'est pas mon truc.   La paperasse ce n'est pas mon truc. EmptyDim 2 Juil - 22:14

J'étais rentrée du boulot plus tôt que prévu aujourd'hui, laissant la relève à la petite nouvelle que j'avais assez bien formée pour qu'elle comprenne tout les mécanismes complexes ou pas de l'Homme ou le primate tout dépendait en réalité de son degrés d'alcool dans le sang au moment où elle y serait confrontée. J'avais l'habitude moi à force et puis ils me connaissaient tous, ou presque, et ceux qui ne me connaissaient pas, qui osaient ne serait-ce que me répondre un peu trop fort se faisait aussi-tôt rattraper par les anciens clients assis sur les tables plus loin. Profitant de ma fin d'après-midi et n'ayant pas Ophélia avec moi j'avais envie de rejoindre l'homme qui partageait ma vie depuis des années maintenant. Direction l'hôpital, il serait sûrement submergé de travail, mais peu importe il serait content que je lui apporte un peu de compagnie. Je portais ma robe près du corps blanche très fine mais peu transparente lorsque je franchis la porte de son bureau. "Humm.. humm.. monsieur Miles? J'ai besoin d'une auscultation et c'est assez urgent, mon pauvre cœur bat à la chamade..". Un sourire au coin des lèvres se dessinait délicatement tandis que je m'avançais un peu plus vers le beau brun. "Et puis quelle chaleur.. ! Vous n'avez pas chaud?!" un rire nerveux s'échappa d'entre mes lèvres, je vins m'asseoir sur les jambes de mon époux et déposa un baiser sur son front. "Qu'est-ce que je suis contente de te voir.." détournant mon regard vers l'écran d'ordinateur je ne pu m'empêcher de remarquer à quel point le rapport que tu écrivais était barbant.
Revenir en haut Aller en bas
Anton Miles

Anton Miles
Membre de Pan

❖ Job : Chef de cardiologie
❖ House : South District
La paperasse ce n'est pas mon truc. Giphy

❖ Avatar : James Franco
❖ DC : Sara Pierce
❖ En ville depuis : 27/06/2017
❖ Messages : 189
❖ Needles : 380

MessageSujet: Re: La paperasse ce n'est pas mon truc.   La paperasse ce n'est pas mon truc. EmptyMer 5 Juil - 2:44

Une douce mélodie me parvenait de l'entrée de la salle et cette voix, je la connaissais sur le bout du doigt, elle me réveille chaque matin. Sourire aux lèvres, je découvre une déesse vêtue d'une robe près du corps de couleur blanche. Cette avait le don de me rendre fou d'amour. Me mordillant la lèvre inférieure, je songeais à toutes les choses à faire, car une telle apparition pouvait créer toute sorte d'émotion et pas des plus saines. Je devais garder mon calme. “Madame Miles, je doute que votre cœur soit en si mauvais état que vous le penser, mais je me ferais un plaisir de vous faire un bilan de santé si cela vous semble nécessaire.” Petit clin d’œil dans sa direction et la demoiselle se retrouvait déjà sur mes jambes. Il n'en fallait pas plus pour réveiller le don Juan qui se cachait en moi, mais je devais garder mon calme dans l'immédiat. “Puis-je vous offrir de quoi vous hydrater, l'hôpital propose diverses boissons fraîches dans le but de minimiser les risques de malaise.” Lui avais-je répondu avant un baiser au coin de sa nuque, les mains dans son dos afin de la maintenir et de l'empêcher toute fuite potentielle. Ce petit jeu de charme entre nous avait de fortes chances de finir comme le souvenir dont je venais de me rappeler il y a moins d'une heure et ce n'était pas pour me déplaire. "Et tu ne pourras pas faire plus heureux que ton mari." Humant son exquise odeur durant quelques minutes avant de reprendre le contrôle, je levais la tête afin d'admirer son visage. Ses lèvres étaient si proches que la tentation de l'embrasser était trop grande pour ne pas y succomber. " Tu es la femme la plus belle sur cette terre et j'ai la chance que tu sois ma femme. " J'avais envie de jouer les garçons difficiles, un baiser innocent sur les lèvres et me voilà descendre mes mains vers son fessier pour les empoigner et la soulever pour l'installer sur le fauteuil. Une fois installé, je me dirigeai tels un présentateur de télé-achat vers la table où se trouvaient la cafetière et différentes bouteilles de jus accompagné de viennoiserie et de barre énergétique. " Nous vous proposons un café au goût exquisement horrible ou des jus buvables. Faite votre choix, c'est la maison qui offre. " Fixant Kris' en attendant une quelconque réponse, je repensais à toutes les choses que nous avions vécues ensemble, à toutes ses choses que j'avais découvertes en sa compagnie et il n'existait aucun mot assez puissant pour définir ce que Kristina Miles était pour moi. Cette femme avait réussi l'exploit de rendre le gars le plus infidèle, fidèle. Si on m'avait dit un que je finirais la bague au doigt aussi tôt et avec une adorable petite princesse, je lui aurais ri au nez. Aujourd'hui, je ne saurais vivre sans elles, ce serait comme arracher la meilleure partie de mon âme. Mon petit moment de vendeur de télé-achat fût très interrompu par un interne. D'un air résigné, je l'observais d'un air qui disait clairement "Parle vite ou tu finis ta semaine à recoudre des blessures aux urgences." Il m'informa qu'il était dans mon service pour la semaine tout en regardant ma femme, il commençait mal sa semaine. " Va voir le post-op des patients et s'il y a le moindre problème, tu me bip. Inutile de présenter, elle est déjà prise. Ce n'est pas une femme pour toi." Il n'avait pas saisi ce que je venais de dire où il faisait semblait de rien entendre. Je me rapprochais de l'interne en empoignant fermement son bras. " Si tu veux rester dans mon service, je te conseille de partir et d'arrêter de regarder la femme du gars qui peut te pourrir ton année d'interne. merci." Je pouvais aisément comprendre que les années que l'on passe à être interne soient difficile et que des distractions soient bonnes pour la santé mentale, puisque j'avais moi-même était distraite par la blonde assise du temps où elle travailler ici, mais il y avait d'autre infirmière à disposition. " Nous en étions où, madame Miles ? "


Dernière édition par Anton Miles le Jeu 6 Juil - 0:08, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Kristina Miles

Kristina Miles
she's only for him

❖ Job : Infirmière aux Urgences
❖ House : South District
La paperasse ce n'est pas mon truc. Tumblr_inline_mrhvb8XcPr1qz4rgp

❖ Avatar : Candice Swanepoel
❖ DC : June McIver/ Ava Carter
❖ En ville depuis : 16/05/2017
❖ Messages : 264
❖ Needles : 672

MessageSujet: Re: La paperasse ce n'est pas mon truc.   La paperasse ce n'est pas mon truc. EmptyMer 5 Juil - 10:07

Je l'observe silencieusement faire son show. Sourire aux lèvres. Il n'a pas changé. Depuis que nous sommes ensemble Anton, c'est le performeur parfait. Il déteste ne pas réussir et fait tout pour obtenir ce qu'il désire. Sans doute qu'il me désirait. Non en fait c'était une évidence étant donné le nombre de fois où nous nous étions envoyés en l'air dans cet hôpital. Nous n'étions même pas encore ensemble que nous finissions nos journées dans les bras l'un de l'autre. En réalité peu importe l'endroit. Ce qui comptait pour moi c'était d'être avec lui. Parce que j'avais finis par m'enticher du beau brun qu'il est. Lui et son humour à la con. Parce qu'au final mon cœur battait à la chamade pour ce petit sourire en coin qu'il détenait lorsqu'il me regardait. Anton. Désormais il était mon mari et je n'avais toujours d'yeux que pour lui. Et cela même s'il était sincèrement très jaloux. La preuve en direct. Je le regarde empoigner son interne devant moi alors que celui-ci m'observe. Détournant les yeux, je me dis que parfois il exagère un peu. Peu importe. Il m'aime et m'a acceptée en tant que simple infirmière que j'étais. Ah que ce boulot me manque parfois, si je n'avais pas eu cet idiot de cadre à mes fesses je n'aurais jamais quitté ce poste.

J'avais bien envie de revenir travailler ici. Cela faisait en faite quelques semaines que j'y pensais. Seulement je ne savais pas comment Anton réagirait. Il avait déjà réussit à mettre de côté son envie de m'enfermer à la maison pour toujours alors que j'étais devenue barmaid. Donc je n'ose imaginer .. Lorsqu'il revient vers moi, je souris de plus belle et poussant toutes les boissons sur la table je m'assieds dessus comme pour attirer mon interlocuteur. "Je ne vois pas de quelles boissons tu parles mon amour.. " Comment pouvais-je me contrôler à la simple vue de mon époux en blouse? Cela faisait remonter tellement de souvenirs en moi. De très bons souvenirs. Mes mains vinrent s'agripper à celle-ci. Mon sourire se fit plus large, tandis que mon regard vint se planter dans celui d'Anton. Nul doute, j'aimais toujours cet homme à la folie. J'étais toujours autant capable de faire des choses juste dingue en sa compagnie.

Jamais je n'avais regrettée quoi que ce soit de nous deux. Ou peut-être une. De ne pas être la femme qu'il espère. Je sais pertinemment qu'il souhaite un second enfant voir un troisième. Hélas, je ne sais pas si je suis prête au fond. Prête à vivre une seconde grossesse. La première c'était parfaitement déroulée, jusqu'au jour de l'accouchement, où Kristina à fait une sacrée hémorragie. Comme si Anton l'avait oublié. Je pouvais comprendre son envie puisque moi même je le voulais, mais une peur effroyable me glaçais me le sang lorsque je repensais à ce jour-là.

"Tu sais j'ai bien réfléchis Anton.. Et je peux comprendre ton envie d'être père à nouveau, j'en est moi même envie, seulement j'aimerais éventuellement reprendre le travail à l'hosto.. Qu'est-ce que tu en dis? "

Je n'attendais que sa réponse. Il n'avait pas le droit de m'interdire quoi que ce soit, mais avoir son approbation était tout de même très important à mes yeux. Après tout c'est à cela que se résumer être un couple. Se compléter et être unis envers et contre tous. Je le regarde un instant droit dans les yeux et l'embrasse délicatement sur les lèvres.

"Soyons parents à nouveau.. Qu'est-ce que tu en dis?"

Il allait certainement se demander quelle mouche m'avait piquée, mais tant pis. La vie était trop courte et je me faisais vieille après tout.

Revenir en haut Aller en bas
Anton Miles

Anton Miles
Membre de Pan

❖ Job : Chef de cardiologie
❖ House : South District
La paperasse ce n'est pas mon truc. Giphy

❖ Avatar : James Franco
❖ DC : Sara Pierce
❖ En ville depuis : 27/06/2017
❖ Messages : 189
❖ Needles : 380

MessageSujet: Re: La paperasse ce n'est pas mon truc.   La paperasse ce n'est pas mon truc. EmptyJeu 6 Juil - 2:46

Avais-bien entendu ou cela n’était que le fruit de mon imagination dû au manque de sommeil ? Depuis le temps que nous parlions ou plutôt que je parlais de la possibilité d’avoir un deuxième enfant, ce n’est qu’aujourd’hui qu’elle décide enfin d’en parler. J’avais bien entendu son intention de reprendre le travail et je n’étais pas contre, elle avait le don de me rendre de bonne humeur rien qu’en l’apercevant entre deux couloirs. " Je serais évidemment heureux de te retirer ta tenue d’infirmière chaque fois que tu le souhaiterais, mon amour. " Oui, c’était la première chose qui m’était venu à l’esprit à l’annonce de son retour potentiel au sein de l’équipe médicale, mais nous devions parler de chose sérieuse, surtout que je ne m’attendais pas à une telle question. " Chérie, tu es certaine de le vouloir ? Je suis conscient que je t’en demande trop et je sais que ce qui s’est passé avec Ophélia lors de l’accouchement te fait peur, je serais l’homme le plus heureux, mais je peux attendre. " Attendre n’était pas un souci, ma priorité était de la rendre heureuse et si cela devait passer par une évolution de sa carrière, il passera par cela. Tout ce que je devais faire, c’est de convaincre la mama qu’elle devra attendre encore un moment avant d’être à nouveau grand-mère. Devenant sérieux, je pris place face à elle et pris ses mains dans les miennes. " Mon amour, si tu souhaites revenir à l’hôpital avant de faire un enfant, ne t’oblige pas à l’avoir sous prétexte que j’en veux un autre. " Il fallait que nous réfléchissions à cela dans un endroit plus calme et loin de Seattle. Une idée qui me trottiner la tête depuis un certain moment refit surface, j’avais l’intention de l’annoncer lorsque je saurais à la maison et avec Ophélia. " Et si ne nous ne réfléchissions de tout cela ailleurs qu’à Seattle, ummmhhhh… Que dirais-tu d'Hawaii ? J’avais prévu des vacances en famille et cela pourrait t’aider à savoir ce que tu veux vraiment, il mi amore. " J’étais réellement sérieux dans ma proposition de partir, nous avions les moyens de partir. Je fixais Kristina avec attention en attendant de savoir quelle serait sa réponse à ma proposition de voyage. A vrai dire, j’espérais qu’elle accepte, cela nous fera un bien fou de partir et d’avoir du temps pour nous. Depuis un moment, je ne passais plus assez de temps avec ma famille, l’hôpital était surchargé depuis l’explosion. L’hôpital était en sous-effectif, il était temps d’engager de nouveau médecin et moi de prendre des vacances.
Revenir en haut Aller en bas
Kristina Miles

Kristina Miles
she's only for him

❖ Job : Infirmière aux Urgences
❖ House : South District
La paperasse ce n'est pas mon truc. Tumblr_inline_mrhvb8XcPr1qz4rgp

❖ Avatar : Candice Swanepoel
❖ DC : June McIver/ Ava Carter
❖ En ville depuis : 16/05/2017
❖ Messages : 264
❖ Needles : 672

MessageSujet: Re: La paperasse ce n'est pas mon truc.   La paperasse ce n'est pas mon truc. EmptyLun 10 Juil - 0:00

Il avait tellement l'air ébahit que je ne savais que trop comment réagir. Je me contentais de sourire, de toute évidence j'étais heureuse. Je l'aimais plus que tout au monde et ça ne changerais certainement pas de si tôt. Avoir un enfant était une décision importante certes, mais elle n'était pas prise de façon inconsciente. J'avais maintenant 34 ans, et plus les années passaient moins je me faisais jeune. Oui, je m'entretenais vivement pour rester celle qu'il avait toujours connu. Parce qu'au fond, l'amour ça s'entretient, avec de l'attirance physique notamment. Parce qu'il n'avait cessé d'émettre des louanges sur la blondeur de mes cheveux ou encore sur la longueur de mes jambes, je me devais au fond d'être irréprochable. Bien évidemment il m'aimait pour des tas d'autres choses en moi. Seulement je ne voulais pas que lorsqu'une fournée d'infirmières arrivent il y en ait de plus jolies que moi. C'était sans doute bête pour lui, cette façon de penser, mais cela me rassurais vivement au plus profond de moi.


Mon regard plongé dans le sien, je l'écoutais. J'avais toujours été admirative de cet homme. Il avait à la fois pour lui ce charme fou et cette intelligence. Le cardiologue en lui m'impressionais. Il faut dire qu'à son niveau malgré le fait que je comprennes les termes médicaux qu'il employait, je n'étais pas aller aussi loin dans les études et pour ça je le respectais énormément. "Je serais évidemment heureux de te retirer ta tenue d’infirmière chaque fois que tu le souhaiterais, mon amour. " Je le retrouvais bien là mon Anton.  Il était tout à fait d'accord pour le fait que je revienne bosser à l'hôpital et cela me faisait le plus grand bien. J'avais besoin de changer d'air à nouveau. Puis désormais il avait bien fait comprendre à quiconque s'approcherait de trop près de moi qu'il s'en prendrait pleins la figure.


Mon unique priorité était de rendre l'homme que j'aime heureux. Je savais que pour cela je n'aurais pas l'éternité devant moi. Hélas la jeunesse est éphémère un peu comme les meilleurs plaisirs de la vie.. Je me sentais amplement capable d'assumer les deux. Tomber enceinte et reprendre mon boulot d'infirmière ne me dérangeais guère. "J'accepte avec grand plaisir de partir avec toi et notre petite princesse à Hawaii, mais sache que je suis sûre de moi.. Le travail ne sera pas un soucis, tu sais que pour Ophélia j'ai travaillée jusqu'a la semaine de mon accouchement.. je ne suis jamais fatiguée et puis.. j'ai déjà 34 ans Anton.."


J'attrapais sa main tendrement dans la mienne et repensa au test de grossesse que j'avais laissée visible dans la salle de bain. Mordillant délicatement ma lèvre, je me mise à la hauteur de mon époux, caressant sa joue de ma main droite je touchais de mes lèvres les siennes. Elles vinrent s'entremêlaient avec joie aux miennes. J'adorais son accent italien. Et surtout lorsqu'il m'appelait mi amore. J'étais sienne et je l'avais bien compris, mais j'avais besoin de l'entendre un peu plus chaque jours.


"Alors tu es prêt à me revoir en blouse blanche mon ange? à regarder méchamment ceux qui oseront me parler trop longtemps?.. de toute façon ça ne durera qu'un temps.."



Je souriais bêtement. Ce n'était pas tant sa possessivité qui me faisais craquer mais le fait qu'il avait été un des rares hommes de ma vie à faire de moi sa priorité. Je me sentais comme une princesse avec cet Italien. Malgré parfois nos disputes corsées.. il le fallait bien, c'était un sicilien après tout. Du caractère pur et dur.. mais de l'amour à revendre. Il faisait des yeux ronds.. comme un enfant qui attend après une surprise. Il se demandait certainement pourquoi. Sans attendre je posa sa main sur le bas de mon ventre et regarda à nouveau dans sa direction, un sourire d'enfant devant un énorme oeuf de Pâques se fit sur ses lèvres. Il était heureux. J'étais comblée.


"Ca ne durera qu'un temps parce que je vais ressembler à un ballon d'ici quelques temps.. j'ai passée dix tests de grossesse avant de comprendre qu'ils étaient tous positifs.. Cette fois j'arrêterais le boulot avant d'accoucher promis."

Je me mise à rire un peu trop fort et leva les yeux au plafond mine de rien. Je n'étais pas si innocente, j'avais en effet arrêtée depuis quelques temps de prendre ma pilule, mais n'étant pas certaine que cela arriverait de si tôt je n'avais pas préférée en parler à Anton avant d'être enceinte.
Revenir en haut Aller en bas
Anton Miles

Anton Miles
Membre de Pan

❖ Job : Chef de cardiologie
❖ House : South District
La paperasse ce n'est pas mon truc. Giphy

❖ Avatar : James Franco
❖ DC : Sara Pierce
❖ En ville depuis : 27/06/2017
❖ Messages : 189
❖ Needles : 380

MessageSujet: Re: La paperasse ce n'est pas mon truc.   La paperasse ce n'est pas mon truc. EmptyMar 11 Juil - 3:34

Ravi qu’elle est acceptée ma proposition de vacance, je souriais pensant à toutes les choses que nous pouvions faire une fois sur place. Il y avait beaucoup d’activités à faire en famille, des cours de surf sur un long board, une balade sur les plages de Waikiki et pourquoi ne pas visiter les autres îles. Un matin alors que je rentrais de l’hôpital et n’ayant pas encore sommeil, je m’étais mis à regarder un reportage sur Hawaii. Un reportage fort intéressant qui m’avait donné l’envie de partir et de prendre le temps avec les deux amours de ma vie.

“ Tu sais, la soeur de grande mama à eux un enfant à 40 ans et plus récemment Janet Jackson vient d’avoir son premier enfant à 50 ans et Dimitri il va avoir des jumeaux. On peut gérer des enfants à 50 ans. ”

Dimitri n’était pas le bon exemple puisque sa femme avait la moitié de son âge, mais il donne de l’espoir dans le fait d’avoir d’autres enfants. À la différence que la seule femme qui portera mes enfants se trouvait en face de moi et Janet Jackson était un exemple parfait dans la conception d’enfant à un âge avancé. Non, pas que je critique, mais je trouvais cela beau de montrer au monde entier que tout est possible. Patience était mère des vertus.

Attrapant ma main avec tendresse pour la blottir dans la sienne tout en mordillant sa lèvre, elle s’était mise à ma hauteur, caressant ma joue et m’embrassa. Ses lèvres étaient un aimant qui attirait les miennes sans grandes difficultés. Ses lèvres étaient si douce, comparable à une drogue dont on aurait du mal à se détacher. Et elles m’appartenaient tout entière. Une station de service pouvait exploser, un braqueur de banques tirer sur le caisier, rien n’avait plus d’importance que ce moment entre l’amour de ma vie et moi. Elle est la seule personne à pouvoir interrompre ce baiser et c’est ce qu’elle fit à mon plus grand regret.

" Alors tu es prêt à me revoir en blouse blanche mon ange? à regarder méchamment ceux qui oseront me parler trop longtemps?.. de toute façon ça ne durera qu'un temps.."

“ À menacer l’autre moitié de l’hôpital sera suffisant. Puis, ... ”

Je n’avais pas le temps de finir ma phrase qu’elle afficha un étrange sourire, mon cerveau analysa son dernier phrase. Elle avait la tête de quelqu’un qui doit annoncer quelque chose de très important. J’écarquillais les yeux dans une ardeur tout innocente. Je devais ressembler à un enfant devant un cadeau surpris le jour de son anniversaire avec l’excitation de l’ouvrir et la frustration d’attendre que ses parents lui donnent le cadeau. Oui, j’avais exactement cette tête, ce qui ne me plaisait pas des masses. Pourquoi tant de suspense de sa part. Elle devait l’avoir remarqué puisqu’elle posa ma main sur le bas de son ventre et regarda à nouveau dans ma direction. Était-ce… Oui, c’était exactement cela. Ma tête devait être passer du questionnement à la joie. Comme un enfant qui venait d’ouvrir un cadeau et qu’à l’intérieur de la boîte se trouvait le jouer de ses rêves.

"Ca ne durera qu'un temps parce que je vais ressembler à un ballon d'ici quelques temps.. j'ai passée dix tests de grossesse avant de comprendre qu'ils étaient tous positifs.. Cette fois j'arrêterais le boulot avant d'accoucher promis."

Je n’écoutais que vaguement. Tout ce que je compris s’était “ballon”, “test de grossesse” et “accoucher”. Mon cerveau était beaucoup trop occupé à chanter “O sole Mio” et à danser dans de verts pâturages. Joyeux ? Non, j’étais si excité par l’annonce qu’il m’avait fallu cinq bonnes minutes et son rire pour percuter que tout cela était réel. J’attrapais son visage entre mes deux mains et y déposai plusieurs baisers sur tout le visage et m’agenouilla face à ce ventre pour y déposa un baiser pour le bébé.

“ Bambino, sache que tu seras le bébé le plus chanceux de cette terre. Je te fais la promesse que tout ira bien jusqu'à ce que tu puisses pointer le bout de ton nez. Tu seras le centre de mon monde comme ta mère et ta soeur, je t’aime.”

Je savais parfaitement que le petit pois dans le ventre ne pouvait pas encore m’entendre, mais j’en avais rien à battre de ce que mes années études m’ont appris sur la grossesse. Je savais que quelque part avec le père fondateur, il y avait mon bébé qui attend son arrivée parmi nous. Médecin et croyant n’était pas compatible, mais quand tu grandis dans une famille sicilienne, c'est tout à fait possible. Dernier baiser sur le ventre et je me redressais pour prendre Kris' dans les bras et la faire pivoter comme une toupie. Elle venait de faire ma journée, rien dans cet hôpital ne pouvait me mettre de mauvaise humeur.

Au bout d’une minute de toupie, j’avais la tête qui tourne. Il est temps de reposer Kris et de reprendre ses esprits.

“ Tu veux l’annoncer à quelqu’un en particulier . Ophélia serait ravie d’apprendre qu’elle aurait un petit frère ou une petite soeur. Oh… et il faut que je téléphone aux jumeaux de ramener tout le matériel dans le sous-sol des parents que j’ai achetés pour retaper la chambre d’enfant. Tu sais qu’ils me font payer leur service . Mais attend je dois appeler l’agence de voyages pour Hawaii. Puis, la mama serait tellement ravie d’apprendre que toutes ses prières soient enfin exaucées et tu redeviendras la belle-fille lorsqu’elle appellera sa soeur en Sicile. Bon, bon, bon qu’est-ce qu’il reste à faire encore ?”

L’annonce de la grossesse de Kristina me perdre tout le contrôle que j’avais en moi. Venais-je de dire que j’ai fait des achats, que Mama prie tous les saints pour que Kristina tombe enceinte et qu’elle disait du mal de femme à sa soeur ? Oh mon Dieu, est-ce qu’elle va tuer ?
Revenir en haut Aller en bas
Kristina Miles

Kristina Miles
she's only for him

❖ Job : Infirmière aux Urgences
❖ House : South District
La paperasse ce n'est pas mon truc. Tumblr_inline_mrhvb8XcPr1qz4rgp

❖ Avatar : Candice Swanepoel
❖ DC : June McIver/ Ava Carter
❖ En ville depuis : 16/05/2017
❖ Messages : 264
❖ Needles : 672

MessageSujet: Re: La paperasse ce n'est pas mon truc.   La paperasse ce n'est pas mon truc. EmptyVen 14 Juil - 11:59

“ Tu veux l’annoncer à quelqu’un en particulier . Ophélia serait ravie d’apprendre qu’elle aurait un petit frère ou une petite soeur. Oh… et il faut que je téléphone aux jumeaux de ramener tout le matériel dans le sous-sol des parents que j’ai achetés pour retaper la chambre d’enfant. Tu sais qu’ils me font payer leur service . Mais attend je dois appeler l’agence de voyages pour Hawaii. Puis, la mama serait tellement ravie d’apprendre que toutes ses prières soient enfin exaucées et tu redeviendras la belle-fille lorsqu’elle appellera sa soeur en Sicile. Bon, bon, bon qu’est-ce qu’il reste à faire encore ?”

Je le regarde en haussant un sourcil, bien évidemment tout ce qu'il avait pu dire auparavant m'avait rendue heureuse, mais là. Qu'est-ce que c'est que ce délire, ma belle-mère me critiquerait donc à ce point? Culottée. Comme si son fils était parfait. Bon d'accord à mes yeux il l'était, mais en aucun cas je ne me laisserais faire. Elle n'avait pas le droit de dire du mal de moi avec le mal que je me donnais pour être bien vue dans cette famille. Tout ça parce que je n'avais donnée qu'un enfant à son fiston. Déçue. C'était bel et bien le mot. Je croise les bras sous ma poitrine et fronce les sourcils oubliant presque tout sur le voyage qui nous attendait. Cette fois ils allaient tous voir de quel bois se chauffe une femme Bulgare. Il ne fallait pas nous emmerder. Je tenais ça des femmes de ma famille et rien ni personne ne me faisait peur hélas.

"Paaaardon?! Qu'est-ce que tu me dis-là? Après tout le mal que je me donne pour rentrer dans cette famille, elle me critique encore? Аз не вярвам ! "

Oui, moi aussi je savais m'énerver dans ma langue natale, je n'avais rien à prouver à personne. Bon sang! Pour qui est-ce qu'ils me prenaient tous ? Une blonde sur longues jambes écervelée ? ça ne se passerait aucunement de la sorte. Furax, j'attrape mon petit sac, cherchant les clefs de ma voiture à l'intérieur de celui-ci. D'un geste rapide, vif, colérique. Mes cheveux tombent en partie devant mon visage tandis que je suis concentrée à les chercher. J'envoie rapidement ma main les envoyer en arrière. Je n'étais pas là pour me faire insulter et c'était humiliant clairement.

"Bah tu sais quoi ? Puisque tu es au courant de ce qui se dit derrière mon dos et que qui plus est, tu ne dis rien pour qu'elle arrête de me prendre pour une imbécile ou une espèce de poule pondeuse, t'as qu'à retourner vivre chez ta mère! ET NON je ne dis pas ça en rigolant Anton alors efface ce sourire stupide de tes lèvres, ou bien tu t'imposes et tu fais en sorte que l'on me respecte comme étant ta femme ou bien je te balance tes affaires par la fenêtre et t'iras te trouver une espèce de conchita de chez toi ! "

Je trouve enfin ce maudit trousseau et lançant un dernier regard à mon époux je dépose la bretelle de ma sacoche sur mon épaule. Après tout, cela faisait des années que nous étions ensemble et si même après Ophélia je n'avais pas droit à ne pas subir des messes-basses de la part de ma belle famille je ne vois pas pourquoi je devrais continuer de me conduire en belle fille exemplaire.

"Et ne t'embête pas je récupère Ophélia ce soir ! On ira dormir chez Kieran ! "

Je n'étais pas vraiment sûre de ce que j'avançais, mais bon peut-être accepterait-il de nous héberger.. et puis au moins cela ferait réagir Anton.




@Ophélia Miles @Kieran Fitzpatrick
Revenir en haut Aller en bas
Anton Miles

Anton Miles
Membre de Pan

❖ Job : Chef de cardiologie
❖ House : South District
La paperasse ce n'est pas mon truc. Giphy

❖ Avatar : James Franco
❖ DC : Sara Pierce
❖ En ville depuis : 27/06/2017
❖ Messages : 189
❖ Needles : 380

MessageSujet: Re: La paperasse ce n'est pas mon truc.   La paperasse ce n'est pas mon truc. EmptyMar 18 Juil - 23:29

Pourquoi chaque fois que, j'ai ce sentiment d'avoir une bonne vie que, rien ne peut m'arriver, il y a toujours ce petit quelque chose qui vient tout gâcher. Et tout était de ma faute. Dans l'excitation d'avoir un autre enfant, j'avais parlé un peu trop. Je comprends que Kris soit en colère. J'avais eu une conversation avec la mama à ce sujet, mais c'était comme parler à un mur. On ne pouvait pas changer une sicilienne et la manière dont une mère sicilienne pense est très différente, elles sont intenses dans l'acceptation de leur belle-fille. Il fallait vraiment que Kristina fasse un truc qu'elle approuvera. On aurait beau être en conflit avec la mama, elle ne changera pas d'avis, mais je savais une chose aussi. C'est que personne d'autre n'a le droit de critiquer Kristina. Je n'avais pas le temps de répliquer qu'elle était la seule femme de pas.

Aucune autre femme ne pouvait la remplacer. Italien ou pas, rien ne surpassera l'amour que j'avais pour elle. “ Kristina, Kristinaaaa… S'il te plaît. ” Elle ne m'écoutait pas et pris la direction des portes de l'hôpital. Je n'avais d'autres choix que lui courir après. Mais c'était sans compter l'intervention d'une ambulance qui m'arrêta au moment où il passa. J'entendis une attaque par arme blanche au niveau du coeur. “ Et merde. ” Dis-je en m'ébouriffant les cheveux en même temps. Inspirant un dernier moment en regardant le 4x4 partir, je courrus à courir en direction des urgences.

Je devais faire mon possible pour me faire pardonner. Cette femme était sans conteste, la femme de ma vie. Je ne devais vivre que, pour la protéger, je l'aime plus que ma propre vie, elle rendait ma vie bien meilleure à chaque sourire, chaque baiser. Au moins, je savais qu'elles iront chez Kieran, je passerais plus tard les voir.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: La paperasse ce n'est pas mon truc.   La paperasse ce n'est pas mon truc. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
La paperasse ce n'est pas mon truc.
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
❖ PINS AND NEEDLES :: 
Allons à Seattle
 :: Rps terminés
-
Sauter vers: